Leclerc : "Avec 20% de chances de finir, j'aurais pris le risque"
Charles Leclerc ne s'attendait pas à subir un problème technique dans son tour de mise en grille à Monaco, lequel l'a empêché de prendre le départ. Mais même s'il avait eu connaissance d'un risque élevé, il aurait préféré tenter le coup plutôt que d'être pénalisé pour un changement de boîte de vitesses.
"On ne fera pas un pari", assurait Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari. "La fiabilité est essentielle, la fiabilité reste la priorité." Et pourtant ! Charles Leclerc n'a même pas pu prendre le départ du Grand Prix de Monaco ce dimanche, alors qu'il devait s'élancer depuis la pole position après une séance qualificative marquée par son accident à la sortie de la Piscine.
Pendant 24 heures, le doute a régné sur l'état de sa boîte de vitesses ; Ferrari a décidé de ne pas la changer afin d'éviter une pénalité de cinq places sur la grille, et Leclerc a finalement été trahi par son arbre de transmission dès son tour d'installation. "Non, non, non, non", a-t-il lâché à la radio. "La boîte de vitesses, les gars."
Quelques instants plus tard, au micro de Canal+, Leclerc a fait preuve de maturité, faisant contre mauvaise fortune bon cœur. "Là ça va un petit peu mieux, j'ai eu le temps de me calmer", a-t-il déclaré. "C'est vrai que j'étais très émotif dans la voiture. C'est très difficile encore une fois de ne pas finir – là je n'ai même pas commencé ! Ce n'est pas facile."
"C'est difficile. Les mécanos ont absolument tout fait pour croire en cette victoire. C'est un problème sur l'arrière gauche de la voiture, donc ce n'est pas là où on a tapé, et ce n'était pas un problème de boîte de vitesses cette fois. Voilà, c'est difficile à accepter, mais en même temps je voudrais remercier les mécanos. Ils ont fait un travail de fou, ils ont absolument tout donné. Après voilà, des fois, ça arrive de faire des erreurs. On ne sait pas encore si c'est vraiment une pièce qui a cassé ou ce qui s'est passé exactement, mais ils vont analyser ça."
Peut-on en déduire que son abandon d'aujourd'hui n'a pas de lien avec les dégâts consécutifs à son accident d'hier ? "Attention, parce que c'est vrai qu'hier, à la fin, l'erreur, c'est moi qui l'ai faite. Je suis sûr qu'il y a un lien avec l'erreur que j'ai faite hier, malheureusement", clarifie Leclerc. "Après, si on m'avait dit aujourd'hui qu'il y avait ne serait-ce que 20% de chances de finir la course et de gagner cette course à Monaco, j'aurais pris le risque. Mais bon, dans notre tête, après les contrôles qui avaient été faits, il n'y avait aucun risque."
Le terrible palmarès de Leclerc à Monaco se confirme ainsi : deux abandons en Formule 2, deux autres en Formule 1 et ce non-départ qui s'y ajoute dans l'élite.
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