Quand Ecclestone envoyait des mises en demeure à Hamilton
Avant que la Formule 1 ne s'ouvre davantage à Internet, Lewis Hamilton a connu des désaccords évidents avec le grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone.
Photo de: Andy Hone / Motorsport Images
Les droits commerciaux de la Formule 1 étaient particulièrement restrictifs pour les acteurs du paddock avant le rachat du championnat par Liberty Media en janvier 2017 ; l'utilisation de vidéos de course n'étaient pas autorisée, au grand dam des pilotes souhaitant les partager avec leurs fans sur les réseaux sociaux.
Romain Grosjean, par exemple, s'en était plaint en février 2016, s'étant fait réprimander par Formula One Management pour un Facebook Live réalisé au circuit de Barcelone. Très actif sur Instagram, Lewis Hamilton en a également fait les frais.
"Une super histoire que raconte Sean Bratches [ancien directeur commercial de la F1, ndlr], c'est quand Liberty a racheté la F1, et que l'une de ses premières réunions a été un déjeuner avec Lewis Hamilton", relate Frank Arthofer, directeur du département numérique de la F1, relayé par RaceFans. "Lewis a apporté avec lui un tas de mises en demeure envoyées par Bernie Ecclestone, car il postait des vidéos de ses caméras embarquées sur son compte Instagram. Et Lewis Hamilton – je suis sûr que la plupart des gens le savent – peut être considéré comme la plus grande star de l'Histoire de la F1 et a d'énormes liens potentiels avec les cultures urbaines, la musique et la mode."
"Nous travaillons avec les pilotes et les équipes d'une manière plus collaborative que nous pensons bénéfique non seulement à la Formule 1 mais aussi à nos partenaires, que ce soient les sponsors, les partenaires de diffusion ou les promoteurs. C'est un aspect vraiment, vraiment important de notre stratégie, où nous commençons probablement tout juste à réussir."
Depuis trois ans, la F1 est toutefois beaucoup plus active sur toutes les plateformes en ligne telles que YouTube et les réseaux sociaux, où elle a grandement développé sa communauté de fans.
"Je pense que Bernie a exceptionnellement bien monétisé ce business – son chiffre d'affaires est de deux milliards de dollars – mais il n'a pas investi pour l'avenir", ajoute Arthofer. "Il n'a probablement pas investi dans des domaines comme le numérique, qui n'engendrent pas forcément autant de revenus à court terme, mais ont du potentiel sur le long terme. Une vieille blague dit que Bernie signe toujours l'arrière du chèque, pas l'avant. Le business ne se portait pas si bien quand nous l'avons repris, et nous avons investi dedans afin de lui donner de la valeur sur le long terme."
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