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Espagne 2008 : Kovalainen ne se souvient pas de son crash

Douze ans après, Heikki Kovalainen est revenu sur ce qui peut être considéré comme le plus gros accident de sa carrière, au Grand Prix d'Espagne 2008. Il n'a toujours aucun souvenir de cette sortie de piste.

Crash de Heikki Kovalainen, McLaren MP4-23 Mercedes

LAT Images

Heikki Kovalainen venait de prendre la tête à la faveur des ravitaillements, au 22e tour de course sur le circuit de Barcelone, lorsqu'il a subi une soudaine crevaison dans le très rapide virage 9. Le pilote McLaren a percuté le mur de pneus à environ 220 km/h, avec un choc mesuré à 26 g, et s'il a eu la présence d'esprit de lever le pouce en l'air lorsqu'il a été évacué sur une civière, il ne se rappelle ni l'accident, ni les moments qui l'ont suivi.

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"Je me rappelle le début du tour", commente Kovalainen dans le podcast Beyond The Grid. "Robert [Kubica] était devant moi et est rentré au stand, et c'est moi qui avais le plus de carburant parmi les gars aux avant-postes, quelques tours de plus que les autres. Je me rappelle que mon ingénieur [Mark Slade] m'a dit qu'il était temps d'attaquer, d'augmenter la puissance du moteur et de gagner un peu de temps avant notre arrêt."

"Puis j'ai un trou de quatre heures, et j'ai repris connaissance à l'hôpital avec Ron [Dennis, directeur de l'écurie McLaren], Martin [Whitmarsh, directeur général du groupe McLaren] et ma femme [Catherine Hyde]. Tout le monde était inquiet. Je suis passé sous la barrière et ma tête a pris le choc. On ne sait jamais si le pilote a été décapité, vous savez, ça avait l'air assez grave. Heureusement, il n'y avait rien de plus."

Heikki Kovalainen, Mclaren MP4-23 percute le mur de pneus et est extrait de sa monoplace par l'équipe médicale

Rien de plus qu'une "petite commotion cérébrale" pour Kovalainen, qui n'a pas vu venir la défaillance de sa roue avant gauche. "Vu les images, rien ne laissait imaginer que l'écrou allait s'enlever", souligne le Finlandais. "L'écrou n'avait pas été parfaitement serré au début de la course, et il est parti quelques tours trop tôt. Si je m'étais arrêté un tour ou deux plus tôt, ce ne serait pas arrivé, mais ça s'est produit au pire endroit possible – forcément, ça arrive toujours dans les virages rapides – et il n'y avait aucun moyen d'y échapper, donc c'était un gros choc."

Deux semaines plus tard, au Grand Prix de Turquie, Kovalainen a prouvé qu'il n'était aucunement affecté par son accident, prenant la deuxième place des qualifications devant son coéquipier Lewis Hamilton malgré une charge en carburant supérieure. "Je suis resté en Espagne une semaine pour effectuer des examens par précaution, puis je suis rentré, et nous sommes ensuite allés à Istanbul. J'avais des maux de tête, mais les résultats de tous mes tests neurologiques étaient normaux. Je pense donc que j'étais prêt, et en fait, je m'y suis très bien qualifié. Mon ingénieur m'a même dit : 'On devrait te frapper à la tête plus souvent, car les performances ont l'air très bonnes !'"

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