Giovinazzi surpris par sa performance en qualifications

Appelé de dernière minute pour pallier le forfait de Pascal Wehrlein chez Sauber, Antonio Giovinazzi a fait mieux que se défendre en étant le premier pilote de la zone rouge en Q1.

Antonio Giovinazzi, Sauber C36

Photo de: XPB Images

Antonio Giovinazzi, Sauber C36
Antonio Giovinazzi, Sauber C36
Antonio Giovinazzi, Sauber C36
Antonio Giovinazzi, Sauber
Antonio Giovinazzi, Sauber C36
Antonio Giovinazzi, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36
Antonio Giovinazzi, Sauber
Antonio Giovinazzi, Sauber

L'Italien, qui a terminé vice-Champion GP2 l'an passé, a été nommé troisième pilote Ferrari pour la saison 2017 de Formule 1 mais a surtout eu l'occasion de rouler lors de la première semaine des essais hivernaux en lieu et place de Pascal Wehrlein, blessé suite à son accident lors de la Race of Champions.

Et rebelote à Melbourne : l'Allemand n'étant pas au top de sa forme, Giovinazzi s'est retrouvé dans le baquet de la C36, lui permettant de participer à son premier week-end de Grand Prix officiel.

Après les Essais Libres 3, qui ont fait office de séance d'entraînement de dernière minute sur une piste qu'il découvrait, il s'est offert le luxe, en qualifications, de devancer quatre monoplaces et d'échouer à moins de deux dixièmes du passage en Q2, face à son équipier Marcus Ericsson.

"Je suis vraiment heureux de la performance", a déclaré celui qui s'élancera 16e ce dimanche. "Après le deuxième train de pneus, j'étais un petit peu devant Marcus, j'ai essayé d'attaquer plus et j'ai commis une erreur au virage 15."

"Il s'agissait de mes premières qualifications, je m'attendais déjà à moins que ce que j'ai fait. Je suis heureux d'être à seulement quelques dixièmes de Marcus qui a plus d'expérience avec la voiture, avec la F1. Je pense que c'est assez bon."

Giovinazzi n'est pas totalement certain que l'absence d'erreur au virage 15 lui aurait permis de prendre l'avantage sur le Suédois, car il avait aussi eu un petit blocage de roue au premier freinage.

Ericsson, qui partira lui 15e, admet avoir dû produire "un bon tour pour battre" son nouvel équipier, avant d'en saluer le travail : "Je ne sais pas si j'étais surpris, mais j'étais très impressionné, disons cela comme ça. Il a fait du bon travail."

"Un rêve qui devient réalité"

Si Giovinazzi prend le départ demain, il marquera l'histoire car il sera le premier pilote italien depuis Jarno Trulli et Vitantonio Liuzzi, au Brésil en 2011, à prendre le départ d'une course de F1. 

"C'est vraiment important [pour mon pays]. [Cette opportunité] est un rêve qui devient réalité. Je n'y crois toujours pas. C'est un rêve depuis que j'étais enfant, en karting, de faire un Grand Prix."

"Je suis venu ici, hier je travaillais dans le garage Ferrari et maintenant je suis ici pour vous parler après les qualifications, et demain c'est la course. C'est une sensation extraordinaire et je suis impatient d'être à demain."

58 tours d'affilée ce dimanche, voilà un défi auquel le pilote Sauber va devoir faire face sans forcément avoir eu l'opportunité de s'y préparer idéalement. "Je pense que je vais être assez préparé, mais nous verrons si je suis en forme ou pas ! Ça va être une course longue, tout peut arriver, donc je dois faire le même travail qu'aujourd'hui."

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