Grosjean : "On aurait pu être huitième"
Malgré une séance de qualifications qui ne se présentait pas sous les meilleurs auspices à Shanghai, le Français est parvenu à redresser la barre.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
La situation de Romain Grosjean était pourtant mal embarquée après la dernière séance d'essais libres, lors de laquelle un problème avec le système brake-by-wire l'a privé de roulage et contraint son équipe à travailler en un temps record
Jusqu'ici, le week-end de Grosjean avait été plutôt difficile, mais à la force du poignet, profitant d'une Haas confirmant qu'elle est bien née même si elle paraît moins à l'aise en Chine qu'à Melbourne et Sakhir, il est parvenu à se hisser en Q3.
"Ce matin nous avons eu un problème et l'équipe a fait un travail incroyable pour remettre la voiture en piste", souligne-t-il. "Il y avait beaucoup de travail à faire dessus. Les ingénieurs ont énormément changé le set-up la nuit dernière pour me donner de meilleures sensations dans la voiture, et c'était génial d'avoir ça aujourd'hui. Je suis ravi de tout ça."
Le scénario laisse peu de place aux regrets, mais Grosjean a tout de même le sentiment que la huitième place sur la grille était accessible. Son premier run en Q3 avec les pneus tendres s'est avéré meilleur que prévu, et l'utilisation de la pleine puissance du moteur Ferrari aurait alors pu l'aider. Mais Haas avait gardé cette carte pour l'ultime tentative avec les gommes ultratendres.
"Avec le peu de roulage que j’ai eu, c’est un super travail de l’équipe", insiste-t-il au micro de Canal+. "Je suis très content d’être passé en Q3. J'aurais voulu plus, on a fait des petites erreurs tactiques. Je pense qu’on aurait pu être huitième. On est en Q3, on sait que les ultratendres ne sont pas extraordinaires ici mais c’était notre meilleure chance."
Magnussen voit le bon côté des choses
Les pneus à flancs violets, c'est justement l'épine dans le pied des pilotes situés dans la deuxième partie du top 10. Grosjean devra les utiliser au départ et, probablement, s'en débarrasser rapidement, ce que n'auront pas à faire les concurrents derrière lui : "La stratégie de la 11e à la 20e place ce sera tendres/mediums, et surtout ne pas toucher aux ultratendres. C’est quand même encourageant et j’espère que demain ça fonctionnera bien."
La carte du libre choix stratégique, c'est finalement Kevin Magnussen qui l'aura. Ou comment voir le verre à moitié plein avec une 11e place sur la grille, malgré la déception de n'avoir pas accédé à la dernière partie des qualifications.
"C'est un petit peu décevant de ne pas être en Q3", admet le Danois. "J'ai fait un mauvais tour de sortie, et avec ces pneus, sur cette piste, il y a une fenêtre très réduite pour les faire fonctionner. Si on ne les fait pas monter parfaitement en température, on perd beaucoup de performance. En plus de ça, ce n'était pas un tour parfait. Je crois que la 11e place n'est peut-être pas une si mauvaise position. Nous avons le choix des pneus pour le départ, donc c'est un bonus. La voiture est plutôt bonne. Si on peut faire une bonne course demain, je suis certain que l'on peut marquer des points."
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