Grosjean - Si je ne pense pas être le meilleur, mieux vaut rester chez moi
Romain Grosjean aborde un Grand Prix de Belgique disputé sur le Circuit de Spa-Francorchamps, théâtre de son unique podium en près de trois ans.
Photo de: XPB Images
Le tracé de Spa est particulièrement atypique, tout d'abord en raison de sa longueur : sept kilomètres. C'est le plus long au calendrier. De plus, Spa-Francorchamps comprend deux secteurs composés d'une longue pleine charge et d'un virage lent chacun autour d'un deuxième partiel fait d'une multitude de virages rapides, d'où de nombreuses options en termes de réglages aérodynamiques.
"On voit toujours des approches différentes à Spa", confirme Romain Grosjean. "Soit on est rapide dans les premier et troisième secteurs, qui sont à haute vitesse, soit on est rapide dans le deuxième secteur, qui a plus de virages. Les deux fonctionnent très bien, donc c'est une question d'approche de la course."
Le Raidillon de l'Eau Rouge est un virage emblématique du circuit, impressionnante courbe au dénivelé sans égal. En qualifications, la position de la voiture précédente à cet endroit du tracé peut avoir un impact non négligeable sur le temps au tour d'un pilote.
"Le premier tour où on passe à fond, on a mal au cœur, comme sur des montagnes russes", affirme Grosjean. "On se demande, est-ce que je vais faire ça en course ? Mais quand on l'a fait une fois, ça va et on peut apprécier les forces G."
"C'est certainement un virage où on ne veut pas faire d'erreur. Se qualifier dans l'air propre est certainement très bon. Cela dit, si on prend une bonne aspiration, on peut avoir un énorme avantage d'ici le virage 5. Les deux philosophies peuvent se justifier."
Un podium en 2015
La saison dernière, une performance exceptionnelle de Romain Grosjean lui permettait de monter sur la troisième marche du podium au volant d'une Lotus E23 loin de pouvoir jouer ce résultat à la régulière. C'est l'unique top 3 du Français depuis le Grand Prix des États-Unis 2013, mais le pilote Haas est loin de perdre sa motivation.
"Si je vais à un Grand Prix sans penser que je suis le meilleur, ou que je peux gagner la course, il vaut mieux que je reste à la maison avec mes enfants. Je veux toujours monter sur le podium. Je veux toujours essayer de remporter la course. Bien sûr, cela dépend beaucoup de la voiture, mais au final, on ne peut jamais abandonner et on donne toujours le meilleur de soi-même. C'est la mentalité qu'il faut avoir", conclut-il.
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