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Hartley déplore sa situation "merdique" chez Toro Rosso

Brendon Hartley est plus que jamais sur la sellette chez Toro Rosso et ne cache pas sa frustration grandissante.

Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso

Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso

Andy Hone / Motorsport Images

Brendon Hartley sera-t-il remplacé par Alexander Albon chez Toro Rosso pour 2019 ? Un ex-protégé de Red Bull repêché par la marque au taureau pourrait bien en chasser un autre, en effet. Albon avait initialement signé chez Nissan e.dams en Formule E, mais Red Bull s'efforce désormais de racheter ce contrat, si bien que l'Anglo-Thaïlandais n'a pas participé aux essais de pré-saison cette semaine.

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Encore une fois, Hartley est menacé. Souvent victime de problèmes mécaniques ou d'incidents en piste cette saison, le Néo-Zélandais souffre du bilan comptable face à Pierre Gasly, n'ayant marqué que deux points contre 28 pour son coéquipier – d'autant qu'il peine à rivaliser en qualifications.

Hartley n'a évidemment pas été aidé par les nombreuses rumeurs sur son avenir – Lando Norris puis Dan Ticktum ont été évoqués pour prendre sa place l'an prochain ou même en cours de saison 2018. Alors que les ragots érigent désormais Alexander Albon comme successeur, celui qui affirme disposer d'un contrat en bonne et due forme pour 2019 fait montre d'une certaine lassitude, lorsque Motorsport.com l'interroge à ce sujet lors d'un point presse.

"Rien n'a changé", indique Hartley. "J'imagine l'avoir déjà dit auparavant, mais de mon point de vue, j'ai un contrat pour l'an prochain, et tout le reste, mieux vaut en discuter avec quelqu'un de chez Red Bull. Ma position au sein de l'équipe était déjà remise en question après trois courses cette saison, c'est bien merdique comme position. Mais je me sens plus fort grâce à ça, et pour le reste, je ne sais pas."

Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso
Brendon Hartley, Toro Rosso STR13

"Les moments difficiles rendent plus fort. J'ai certainement un peu changé d'attitude, je me suis assuré d'être... plus égoïste dans ma concentration, de gérer mon temps et de rester focalisé sur ce qui compte pour le chronomètre, disons. Mais oui, dans un monde idéal, on aurait un plein soutien d'un point de vue contractuel afin de pouvoir se concentrer sur son travail, mais c'est la Formule 1, ce n'est pas toujours comme ça."

"Devoir répondre à des questions sur son avenir immédiat trois courses après le début de la saison alors qu'on a signé un contrat à long terme, ça n'est idéal pour aucun sportif. Mais j'ai dû gérer ça, et je pense l'avoir bien géré. Je pense être très performant, même si je n'ai pas marqué autant de points que je l'aurais voulu. Il y a vraiment des fois où je n'ai pas eu de chance, mais j'ai certainement montré que je pouvais obtenir les résultats à la régulière."

Si l'arrivée d'Albon aux côtés de Daniil Kvyat se concrétise pour 2019, Hartley se retrouvera vraisemblablement sans baquet dans l'élite. Le double Champion du monde d'Endurance et vainqueur des 24 Heures du Mans 2017 serait-il un meilleur pilote de WEC s'il y faisait son retour après un court passage en F1 ? "Oui. Cela aide d'avoir le plein soutien de l'équipe", répond le pilote Toro Rosso avec un rire nerveux, "mais je suis vraiment plus fort et j'ai beaucoup appris en l'espace d'un an en Formule 1."

Propos recueillis par Scott Mitchell

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