Horner : "On ne veut pas gagner une course sous Safety Car"

En dépit de la victoire de Max Verstappen à Monza, Christian Horner a déploré que le Grand Prix d'Italie s'achève derrière la voiture de sécurité.

La voiture de sécurité, Max Verstappen, Red Bull Racing RB18, Valtteri Bottas, Alfa Romeo C42

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

Max Verstappen s'est imposé au Grand Prix d'Italie, au terme d'une course qui s'est achevée derrière la voiture de sécurité. Alors que la McLaren de Daniel Ricciardo a mis du temps à être évacuée après un problème technique survenu à cinq tours du drapeau à damier, la direction de course n'a pas eu le temps de relancer l'épreuve. Un final qui a laissé les Tifosi sur leur faim, ainsi qu'une partie du public, et qui doit selon Christian Horner mener à une réflexion pour l'avenir.

Lorsqu'elle est intervenue, la voiture de sécurité s'est positionnée devant George Russell et non devant le leader Max Verstappen, ce qui a inévitablement allongé le délai de neutralisation. Alors que de nombreux pilotes étaient repassés par les stands pour chausser des pneus tendres, le sprint final n'a finalement pas eu lieu.

"On ne veut pas gagner une course sous Safety Car", confie Christian Horner, directeur de Red Bull Racing, à Sky F1. "C'est quelque chose dont on parle depuis de très nombreuses années, le fait qu'il faut que ça se termine par de la course. Il y avait suffisamment de temps pour que la course reprenne. Je pense qu'ils ont pris la mauvaise voiture [avec le Safety Car], ils ont pris celle de George Russell. On avait la voiture la plus rapide, et on aurait aimé gagner la course sur la piste, pas derrière la voiture de sécurité. On partage donc la déception de tout le public, car en tribunes ils ont été privés de l'arrivée."

"J'aimerais juste voir la course se dérouler. Et vous savez, je pense que l'on aurait gagné s'il n'y avait pas eu de voiture de sécurité, on avait suffisamment de rythme avec la stratégie à un seul arrêt que l'on avait adoptée. On avait économisé un train de pneus neufs, on avait des pneus neufs alors que ceux de Charles [Leclerc] étaient usés. Je pense que ça va à l'encontre des principes dont on a discuté précédemment. Les plus grands perdants aujourd'hui, malheureusement, ce sont les fans. Mais on doit chercher rapidement à résoudre ce problème. On doit examiner les détails de cette situation. Mais pour moi, il y avait suffisamment de temps pour relancer la course, avec une voiture qui n'était pas dans les barrières mais garée sur le bas-côté."

Les équipes auront tout loisir d'évoquer ce sujet, parmi tant d'autres, lors d'une réunion que tiendra avec elles Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, lundi à Monza, et qui était prévue en amont.

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