Hülkenberg : Le simulateur de Ferrari "complète le tableau"

Alors qu'il continue à retrouver ses marques en Formule 1, Nico Hülkenberg estime que le fait de disposer du simulateur de Ferrari est très utile.

Nico Hulkenberg, Haas F1 Team

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

Dans le cadre de son contrat la liant à Ferrari, l'équipe Haas F1 dispose de locaux dans l'usine du Cheval cabré, à Maranello, et a également accès au simulateur de l'écurie italienne. Il y a peu, et pour la première fois depuis que la VF-23 a pris la piste, Nico Hülkenberg a pu se glisser dans la version virtuelle de sa monoplace. Et puisque l'Allemand estime que les avantages du simulateur Ferrari sont nombreux, il prévoit de l'utiliser assez régulièrement cette saison.

"C'était pour débriefer et travailler sur la corrélation [des données] de Bahreïn, pour se préparer pour [Djeddah], pour le développement", énumère-t-il au sujet de sa journée passée dans le simulateur. "[Le simulateur] mélange toujours plusieurs choses. Ce n'est jamais, ou rarement, pour faire qu'une seule chose, parce que vous disposez d'une journée complète. Il y a donc beaucoup de créneaux que vous pouvez remplir et, évidemment, il y a des possibilités infinies avec le simulateur. Vous pouvez faire tout ce que vous voulez."

"Je vais l'utiliser fréquemment cette année, toutes les deux semaines environ. Je pense que nous avons un plan jusqu'au milieu de l'année, ensuite nous verrons. J'y suis allé une fois en hiver et j'ai trouvé ça très utile. Si c'est utile, pourquoi ne pas l'utiliser ? Ça complète le tableau, c'est un détail de plus."

Nico Hulkenberg, Haas F1 Team

Nico Hulkenberg, Haas F1 Team

À Bahreïn, le week-end de Hülkenberg avait bien commencé avec de bons temps aux essais et une place en Q3. Toutefois, un accrochage au premier tour est venu anéantir tout espoir de points et il a rallié l'arrivée à la quinzième place. Et puisqu'il ne bénéficiait pas de trois journées d'essais privés à Djeddah, contrairement à Sakhir qui a également accueilli les essais hivernaux, le pilote Haas a reconnu qu'il était plus difficile pour lui de trouver les limites de sa voiture au GP d'Arabie saoudite.

"C'est toujours un défi que de trouver le juste milieu, là où tout va bien", a-t-il ajouté. "Parfois, il faut faire des compromis. Je pense que le fait d'avoir fait trois jours d'essais [à Bahreïn] nous a aidés, nous avions beaucoup de données, beaucoup d'informations. La direction à prendre était donc claire et évidente."

"Un circuit comme [Djeddah] est très différent, vous n'avez que trois heures d'essais et une seule séance dans les conditions de la course. C'est beaucoup plus difficile de trouver les réglages idéaux. Mais c'est pareil pour tout le monde. J'arrive en étant aussi bien préparé que possible, c'est en partie pour cela que j'étais dans le simulateur la semaine dernière, pour tester différentes options, filtrer les choses."

"J'ai une impression de nouveauté car c'est la deuxième fois que [je roule dans le simulateur]. Mais, évidemment, il s'est passé une dizaine de jours pour digérer tout le week-end de course dans la colère avec l'équipe. La course a été compromise, donc vous ne pouvez pas en tirer grand-chose. Mais malgré tout, vous apprenez beaucoup de choses, des choses qui attirent votre attention, que vous analysez pour travailler dessus avec l'équipe ensuite. C'est donc un bon processus."

Interrogé par Motorsport.com, Günther Steiner a indiqué que Hülkenberg ne rechignait pas à la tâche dans le simulateur. "Nous disposons d'un certain nombre de jours, ou nous achetons un certain nombre de jours, et nous avons le même accès que l'année dernière", a expliqué le directeur. "Étant donné que [Hülkenberg] était hors des circuits et qu'il s'agit d'une toute nouvelle voiture pour lui, il est très intéressé par le simulateur afin de mieux se préparer pour le week-end de course."

"Nous faisons ce que nous pensons être nécessaire. En ce moment, nous en faisons un peu plus pour corréler ce qui s'est passé à Bahreïn, pour voir si le simulateur a une bonne corrélation ou non. Je suis convaincu que tant que le pilote est intéressé, il faut faire du simulateur. Si le pilote s'en désintéresse, il n'y a pas lieu d'en faire. Parce que dans ce cas, on se contente de piloter et on n'apprend rien. Mais en ce moment, Nico est très motivé pour en faire."

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