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Les pilotes mitigés quant à la guerre des pneus

Pneus Pirelli

Photo de: XPB Images

Pneus Pirelli
Camions Michelin et Bridgestone
Pneus Pirelli
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06 bloque une roue au freinage
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM08
Felipe Massa, Williams FW37
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10 bloque une roue au freinage
Pastor Maldonado, Lotus F1 E23
Daniil Kvyat, Red Bull Racing

Dans un contexte où les manufacturiers de pneus soumettent leurs candidatures pour s'engager en Formule 1 sur la période 2017-2019, le sujet a été abordé lors de la conférence de presse des pilotes du Grand Prix du Canada.

L'éventualité d'une guerre des pneus à la façon de celle que l'on voyait entre Goodyear et Bridgestone à la fin des années 1990, puis entre Bridgestone et Michelin dans les années 2000, a donc été évoquée.

Tandis que Max Verstappen et Sergio Pérez estiment ne pas avoir suffisamment d'expérience pour en juger, les deux jeunes hommes sont charmés à l'idée d'une recherche technologique plus développée en cas de compétition entre deux manufacturiers, alors que Pirelli se montre relativement conservateur de nos jours. C'est notamment le cas de Lewis Hamilton.

"Je ne peux qu'imaginer que les manufacturiers poussaient les limites de la technologie," commente le Britannique en référence aux guerres des pneus d'antan, "et je ne pense pas que cela arrive avec un manufacturier unique."

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Felipe Massa et Pastor Maldonado sont également favorables à l'idée elle-même, mais doutent qu'il soit possible de la mettre en oeuvre dans une optique de réduction des coûts.

"Quand nous avons eu la grande bataille entre les manufacturiers de pneus, c'était incroyable, les composés nous donnaient la meilleure performance possible," se rappelle Massa, qui a remporté sa première victoire au Grand Prix de Turquie 2006, équipé de pneus Bridgestone à l'époque de la guerre face à Michelin.

"Quand on n'a qu'une entreprise, ce qu'ils font, c'est pareil pour tout le monde. Bien sûr, il dépensent moins d'argent, mais du point de vue du pilotage, c'était mieux avant même si c'était plus cher, et évidemment, ce serait trop cher. Je ne suis pas sûr que cela va arriver."

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"Je suis d'accord," ajoute Maldonado, "c'est toujours fun de voir de la compétition partout en Formule 1, pas seulement des équipes et des pilotes mais chez les pneus aussi. Nous devons réfléchir à la compétition mais aussi aux coûts, tout le monde connaît les budgets, les sponsors. La situation économique de la Formule 1 n'est pas la meilleure actuellement."

Daniil Kvyat, quant à lui, est le seul des six pilotes conviés à a conférence de presse à avoir remis en question le fondement même de la guerre des pneus.

"Je ne sais pas, pour être honnête. Si nous avons un manufacturier qui nous fournit des pneus avec une bonne adhérence, c'est bien, mais s'il y en a deux, il pourrait y en avoir un qui est beaucoup plus compétitif que l'autre et cela crée un déséquilibre," conclut Kvyat.

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