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Formule 1 GP de Singapour

Magnussen éliminé en Q1 dans un week-end "sans espoir"

Un pilote Haas rit, l'autre pleure. Romain Grosjean a atteint la Q3 pour la huitième fois d'affilée, à Singapour, alors que Kevin Magnussen a été éliminé dès la Q1.

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18
Kevin Magnussen, Haas F1 Team, ajuste son casque
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18
Kevin Magnussen, Haas F1 Team, dans son cockpit
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18
Guenther Steiner, directeur, Haas F1
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18

Plus rien ne va pour Kevin Magnussen. À Singapour, le Danois n'est jamais parvenu à se hisser au niveau de son coéquipier Romain Grosjean, relégué à trois dixièmes en EL1, huit dixièmes en EL2 et en EL3, puis un gouffre d'une seconde en Q1. Un écart rédhibitoire qui lui a valu d'être éliminé dès la première phase des qualifications pour trois centièmes seulement, au volant d'une Haas VF-18 pourtant à l'aise sur le Circuit de Marina Bay.

Comment expliquer cette contre-performance ? "Je ne sais pas", répond un Magnussen perplexe. "Ce n'est pas qu'en qualifications que ce genre de rythme m'a manqué par rapport à mon coéquipier. Je n'ai pas vraiment de réponse quant à pourquoi je suis à une seconde. On dirait juste que je n'ai pas l'adhérence pour aller aussi vite. Quand on a une voiture qui est plus ou moins bien équilibrée, ça ne peut être qu'un manque général d'adhérence. Je ne sais vraiment pas d'où ça vient."

"C'est frustrant, tout ce week-end a été un peu sans espoir. Dès le tout premier tour, j'avais l'impression d'avoir un temps de retard, quoi qu'il arrive. Et je ne suis même pas parvenu à me rapprocher, à part ce run en Q1, le premier où nous avons eu les mêmes conditions et où, soudain, les données avaient l'air identiques."

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"Dans le second run de Q1, on s'attend à ce que la piste s'améliore un peu, et ça ne s'est pas matérialisé. Je ne suis parvenu à faire que le même chrono qu'avant... mais Romain a trouvé 1,2 seconde. Beaucoup d'adhérence venait à lui, mais aucune ne venait à moi. Cela ne peut venir que des pneus, vraiment : je n'avais pas de dégâts, tous les chiffres avaient l'air convenables, donc il y a quelque chose qui n'était pas dans la fenêtre de fonctionnement des pneus, et je ne sais pas ce que c'est."

"On ne parle pas de quelques dixièmes, on parle d'une seconde. Comment est-ce possible ? Je pilote de la même façon, donc ça n'a pas de sens. Dans une telle situation, on remet tout en question. Et la seule chose dont je ne peux pas garantir le bon fonctionnement, c'est les pneus."

"Il a dit qu'il n'arrivait simplement pas à sentir l'adhérence", renchérit le directeur d'équipe Günther Steiner. "C'est tout, rien d'autre. Je n'ai pas d'autre explication. La seule chose à faire, c'est regarder les données."

Grosjean huitième malgré un "énorme survirage"

Romain Grosjean, au contraire, a connu une très bonne journée. Le Français s'est hissé à la quatrième place de la Q1 devant Max Verstappen, profitant du pari des Mercedes en ultratendres, puis s'est classé huitième en Q2 et en Q3, battu à chaque fois par la Force India de Sergio Pérez. L'écart était de 0"335 dans la dernière phase des qualifications, et Grosjean déplore justement une erreur qui lui aurait fait perdre au moins trois dixièmes.

"C'était un tour incroyable", s'exclame-t-il. "J'ai tout donné, et au virage 21, j'ai eu un énorme survirage ; j'ai perdu trois dixièmes, voire trois dixièmes et demi. C'était potentiellement le même temps au tour que Pérez, et je sais que j'ai perdu ce temps-là, car je voulais réaccélérer très tôt et je me suis fait une énorme frayeur."

Cette performance est saluée par Günther Steiner, en particulier après les difficultés rencontrées à Monaco : "S'il y a un circuit que nous aurions choisi d'éviter, ce serait celui-là [Singapour, ndlr]."

Grosjean conclut : "La course va être super longue. Les hypertendres durent à peu près trois tours, puis il vaut mieux être en tendre. Ce sera intéressant. Il va faire chaud, il va sûrement y avoir un Safety Car. Espérons un bon rythme de course pour rester dans la bataille." Le pilote Haas n'a jamais eu beaucoup de réussite à Singapour : deux entrées dans les points en sept participations. Peut-être en obtiendra-t-il une troisième ce dimanche !

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