Marc Márquez 14e : c'était "optimiste" de penser atteindre le top 10

Marc Márquez sait qu'il était optimiste pour lui d'imaginer entrer dans le top 10 vendredi, et ainsi d'obtenir sa qualification directe pour la Q2 du Grand Prix du Portugal, première manche d'une saison que Honda débute dans la difficulté.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Alors que Jack Miller s'est dit "aussi surpris" que tout le monde après avoir battu d'une seconde le record de la piste pour sa première journée de Grand Prix au guidon de la KTM, Marc Márquez, lui, a assuré ne pas être étonné d'avoir manqué le top 10 vendredi lors des premiers essais. L'enjeu était important, puisque les deux séances du jour déterminaient qui pourrait accéder directement à la Q2, le format des week-ends ayant été modifié cette année. Seulement le pilote Honda se veut réaliste et ce niveau est, selon lui, dans la lignée de ce qu'il a montré cet hiver.

"On n'a pas atteint notre principal objectif, qui était d'entrer en Q2", a-t-il commenté vendredi soir auprès du site officiel du MotoGP, "mais c'était un gros risque et c'était optimiste de penser y aller. On occupe la position qui a été la nôtre pendant la pré-saison. Quand on fait beaucoup de tours sur une piste, on roule à la limite d'une moto et tout le monde est très, très rapide, avec des chronos très similaires."

En arrivant au Portugal, jeudi, Márquez s'était d'emblée exclu des candidats au titre mais aussi des prétendants à la victoire, et même au podium, pour ce premier Grand Prix. Les difficultés que rencontre le pilote espagnol au guidon de la RC213V sont toujours les mêmes, particulièrement concentrées sur le comportement de l'arrière de la machine à la sortie des virages. S'il a malgré tout réussi à figurer dans le top 10 durant la première séance, vendredi matin, il a glissé au 14e rang l'après-midi.

Une chute, survenue alors qu'il lançait son dernier time attack, n'a pas arrangé ses affaires et l'a relégué à sept dixièmes du meilleur temps, derrière les nouveaux pilotes Honda que son Joan Mir (Repsol) et Álex Rins (LCR). C'est en suivant Fabio Quartararo que le #93 est parti à la faute, ce qu'il a parfaitement assumé, avec une certaine résignation. "C'est la moto de Valence, c'est la raison pour laquelle on perd aux mêmes endroits. C'est pour ça qu'on prend des risques au freinage. Tous les pilotes Honda, on doit suivre quelqu'un", a-t-il pointé.

 

"J'ai vu que j'allais tomber parce que je suis sorti du virage 2 et j'ai freiné trop tard", a-t-il expliqué. "Mais je savais que c'était ma toute dernière chance. Si j'avais relâché, j'aurais perdu l'aspiration de Quartararo et il m'aurait été impossible d'améliorer mon temps. Et puis j'ai élargi et j'ai ensuite essayé de faire quelque chose d'étrange pour arrêter la moto avec l'arrière, mais ça n'a pas marché. Si ça avait marché, ça aurait peut-être été un bon tour, mais ça n'a pas fonctionné ! C'est le genre de chute qu'on évite si on est en essais libres [sans enjeu] ou en test, parce qu'on laisse tomber, mais ça n'était pas le moment pour ça."

Les pilotes MotoGP ont encore une demi-heure d'essais − libres, cette fois − ce matin afin de finaliser leur préparation. Viendront ensuite les qualifications et Marc Márquez aura donc un quart d'heure pour tenter de décrocher l'un des deux tickets de repêchage en jeu pour la Q2, un objectif qui lui parait "très, très difficile à atteindre".

Avec Antón Quintiá

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