Pedrosa secoué et relégué en 7e ligne
Le pilote Honda a obtenu la plus faible qualification de sa carrière, durement malmené par la piste du Mugello ce week-end.














Dani Pedrosa partira de la 20e place sur la grille du GP d'Italie ce dimanche : jamais, depuis qu'il a rejoint le MotoGP en 2006, il ne s'était qualifié aussi bas. Si la première journée n'avait pas été très engageante pour l'Espagnol, inutile de dire que la seconde n'a rien réglé, comme en témoigne ce positionnement peu avantageux.
Treizième au classement combiné à la fin des EL3, Pedrosa a été condamné à passer par la Q1. Entre-temps, il est parti à la faute en EL4, si bien qu'il n'a pas pu utiliser sa moto principale pour se qualifier, celle-ci ayant été endommagée dans cet accident.
"J'ai été en difficulté tout le week-end. Et puis j'ai toujours eu une moto comme ci, une moto comme ça, pour essayer de progresser et d'avoir une deuxième option dans le cas où la première ne fonctionnerait pas. J'étais encore en train de faire des tests en EL4, j'ai monté le pneu dur et je suis tombé. Or, cette moto était la meilleure", explique-t-il.
"Malheureusement, le team n'a pas pu réparer la moto, j'ai dû prendre la seconde, réglée différemment, et ce dès les EL4. À la fin des EL4, je ne me sentais pas très bien sur la moto", souligne-t-il, bien qu'il ait dû poursuivre ainsi par manque de temps entre les EL4 et la Q1 pour changer les réglages. "Il n'y avait pas le temps de changer ce qui était différent sur la moto. Et ensuite, malheureusement, je n'ai pas pu être rapide."
Auteur du dixième temps durant ce quart d'heure de qualifications, Dani Pedrosa n'a pu aller plus loin. Malgré la progression qu'il avait enregistrée en EL3, où il a gagné sept dixièmes en comparaison de la veille, il a continué à souffrir d'un manque de grip arrière. "C'est le problème principal. Je n'obtiens pas la vitesse qu'il faut en virage. Si j'essaye d'être plus rapide sans grip, je sors juste de la piste. Sur cette piste, étant donné qu'elle st si rapide, [perdre] un peu à chaque virage signifie beaucoup à la fin du tour", résume-t-il.
"Ma tête bougeait plus que jamais"
Mais, le plus curieux aura été de voir à quel point sa tête était secouée à chaque fois qu'il passait dans la ligne droite du Mugello, manipulé tel un pantin par les turbulences. Un phénomène dont il ne s'explique pas la force durant cet après-midi de samedi.
"J'ai toujours eu, toute ma vie, la tête qui tremblait en ligne droite en MotoGP. J'utilise une bulle très petite parce que je me cogne sans cesse la tête sur les bords et pour avoir plus d'agilité, si bien que ma tête bouge toujours un peu en ligne droite. Mais, pourquoi ça a bougé autant aujourd'hui, je ne sais pas", reconnaissait-il samedi soir.
"Dans les séances précédentes, ça ne le faisait pas autant. Je ne sais pas ce qui s'est passé. Ça a commencé à le faire avec la moto que j'ai prise après l'accident, je ne sais pas s'il y avait quelque chose qui n'allait pas, ou quelque chose de différent, mais ma tête bougeait plus que jamais."

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À propos de cet article
Séries | MotoGP |
Événement | GP d'Italie |
Catégorie | Qualifications |
Lieu | Mugello |
Pilotes | Dani Pedrosa |
Équipes | Repsol Honda Team |
Auteur | Léna Buffa |
Pedrosa secoué et relégué en 7e ligne
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