Alonso heureux d'avoir évité le pilotage sous la pluie
Le double Champion du monde de Formule 1, vainqueur à Sebring avec ses coéquipiers chez Toyota, a confié son soulagement de ne pas avoir eu à effectuer le dernier relais de la course sous une pluie battante. Kazuki Nakajima s'en est acquitté avec brio.
Photo de: Alexander Trienitz
Vainqueur des deux premières manches de la Super Saison en 2018, l'équipage de la Toyota n'avait plus remporté de course en WEC depuis les 24 Heures du Mans. Fernando Alonso, Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima ont renoué avec le succès lors des 1000 Miles de Sebring, confortant ainsi leur avance en tête du championnat.
Si l'épreuve en Floride a tourné à la démonstration pour le constructeur japonais, la dernière heure a tout de même offert quelques frayeurs lorsqu'une forte pluie s'est abattue sur le circuit. Au volant de la voiture de tête, Nakajima a d'ailleurs fait une excursion hors piste qu'il a réussi à rattraper sans que cela ne porte préjudice au résultat final. Les conditions dantesques de la fin de course, son coéquipier Alonso est heureux de ne pas avoir eu à les affronter...
"Lorsqu'il a plu, je préférais ne pas être dans la voiture, en voyant les conditions qui ressemblaient un peu à Daytona, avec beaucoup d'eau, de l'aquaplaning partout, une faible visibilité, et le tout de nuit", confie le pilote espagnol. "Kazuki est un pilote super fiable pour ça. Il ne fait pas d'erreur et il a le calme pour lui. Parfois, Sébastien et moi sommes plus latins, plus fougueux. Dans des conditions comme aujourd'hui, c'était l'homme idéal à avoir dans la voiture."
Chargé de ramener la TS050 Hybrid #8 à bon port, Nakajima ne cache pas que la fin de course était "très compliquée dans la voiture" avant l'ultime intervention de la voiture de sécurité. "L'adhérence était incroyablement faible, c'était comme piloter sur la glace", décrit le Japonais. "Je ne pouvais pas être à fond dans la ligne droite principale. J'étais juste heureux d'avoir terminé la course, et la victoire est un bonus."
López plaide coupable
La décision entre les deux Toyota, qui ont longtemps roulé de concert, s'est faite dans la cinquième heure de course lorsque la #7 a perdu deux tours durant un arrêt au stand. Il ne s'agissait pas d'un problème mécanique mais de la conséquence d'une touchette en piste avec l'Aston Martin #90, pour laquelle José María López a endossé la responsabilité.
"Je suis allé à l'intérieur au virage 14, il y avait une Aston Martin bleue [TF Sport], je suis arrivé un peu tard et c'est pour ça que j'ai vu l'ouverture, mais il a refermé la trajectoire très rapidement, je n'avais pas vraiment de place", raconte le pilote argentin. "J'ai dû couper le virage, j'ai pris le vibreur, la voiture a sauté et lorsqu'elle est retombée l'arrière a touché l'avant [de l'Aston Martin], ce qui a endommagé la voiture. J'ai perdu de la performance et j'ai dû rentrer au stand."
"Heureusement ce n'était pas trop important, nous avons pu continuer et nous avons conservé la deuxième place. Ce genre de choses arrive. Ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière."
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