Première place perdue mais simulation de course réussie pour Viñales

L'Espagnol est le premier pilote Yamaha dans la hiérarchie, après avoir fait forte impression sur de longues distances dans l'après-midi.

Maverick Vinales, Yamaha Factory Racing

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Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Vinales, Yamaha Factory Racing
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Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
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Il ne s'est peut-être pas maintenu à la première place, mais Maverick Viñales s'est livré à un véritable travail de l'ombre lors du dernier jour d'essais à Sepang, en réalisant une simulation de course dans l'après-midi.

Une gageure, surtout dans la fournaise malaisienne, dont s'est très bien tiré celui qui arbore désormais le numéro 12, avec plusieurs tours postés dans la fenêtre des 1'59.

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De bonnes sensations 

Au-delà de ces résultats très prometteurs, ce sont aussi les bonnes sensations de l'Espagnol au guidon de sa M1 qui sont une source d'optimisme pour la suite. "L’an dernier je n’avais pas pu faire de simulation de course ici et là nous avons pu la faire", explique-t-il. "La faire et terminer avec de bonnes sensations et voir qu’en fin de course on peut en donner encore plus était très important. Surtout au niveau du mental."

Passé tout près du record du circuit hier, Viñales l'a finalement battu aujourd'hui, tout comme les quatre pilotes qui figurent devant lui au classement final de ce test.

La preuve que la nouvelle Yamaha est performante, aussi bien dans la vélocité sur un tour lancé que sur de plus longues distances : "En réalité, j'ai fait un time attack dans la matinée", reprend-il. "J'ai essayé d'en faire un dans l'après-midi mais finalement il faisait trop chaud et du coup le pneu glissait beaucoup. Donc je n'ai pas eu la possibilité de progresser sur mes temps au tour de la matinée. Mais peu importe je suis très content car lors de la simulation de course j'ai eu de bonnes sensations, je suis très fatigué mais je me suis bien senti sur la moto."

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Une M1 moins versatile

Ces deux dernières années ont été marquées par l'inconstance de la Yamaha, très sensible au moindre changement de température et autres conditions de piste.

Il n'était donc pas facile dans ces conditions de trouver des références valables, mais sur ce point aussi, la machine de 2019 semble être bien plus conciliante avec ses pilotes. "Au cours de ces deux années, c'est la première fois que nous progressons jour après jour, et c'est le plus important, le fait que jour après jour la moto fonctionne de façon similaire", reprend Viñales. "L'an dernier ça fonctionnait bien puis mal. Mais durant ces trois jours elle a fonctionné très bien, tout comme lors des derniers essais [en novembre dernier]."

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Bien sûr, on pourra noter qu'en 2018 aussi, lors du Grand Prix de Malaisie, les Yamaha s'étaient déjà particulièrement montrées à l'aise, et que donc les résultats constatés ces derniers jours ne témoignent pas d'avancées significatives en termes de performance.

Là encore, les chronos sont là pour affirmer un démenti et soutenir la thèse d'une M1 en net progrès. D'autant plus que cette dernière s'était déjà illustrée lors des précédents essais, à Valence ainsi qu'à Jerez en 2018.

"Il faudra voir comment nous serons au Qatar, mais nous avons été bien à Valence, à Jerez et ici", prévient Viñales, qui indique que du travail reste à faire au niveau de l'électronique, clairement l'un des points faibles de Yamaha ces dernières années. "L’usure du pneu est très progressive. Cela m’a surpris car je m’attendais à une usure plus importante en fin de course. Il faut encore travailler sur l’électronique car pour l’instant nous n’avons pas travaillé dessus donc nous le ferons au Qatar."

Avec Charlotte Guerdoux

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