Albon : "Ma prudence a provoqué mon tête-à-queue"

Alexander Albon explique être parti en tête-à-queue à cause d'une extrême prudence à la sortie des stands, qui a fait baisser la température de ses pneumatiques.

Alex Albon, Scuderia Toro Rosso STR14, après sa sortie de piste

Jerry Andre / Motorsport Images

Alex Albon, Scuderia Toro Rosso STR14
Alex Albon, Scuderia Toro Rosso
Alex Albon, Scuderia Toro Rosso STR14, avec de la peinture aéro
Alex Albon, Scuderia Toro Rosso
Alex Albon, Scuderia Toro Rosso STR14
Alex Albon, Scuderia Toro Rosso STR14, avec de la peinture aéro
La Toro Rosso d'Alex Albon ramenée au stand sur une dépanneuse
Alex Albon, Scuderia Toro Rosso STR14

Alexander Albon participait ce mardi à sa toute première journée d'essais au volant d'une Formule 1 – avec en perspective la validation définitive de sa Super Licence. Or, cette journée a mal commencé, puisqu'il est parti en tête-à-queue à la sortie du virage 4 et s'est retrouvé dans les graviers du circuit de Barcelone dès son premier tour au petit matin.

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S'il aurait pu rejeter la faute sur la nouvelle règle liée aux couvertures chauffantes ou sur un problème de direction résolu par Toro Rosso en milieu de matinée, Albon explique en réalité avoir été trop lent dans les premiers virages, ce qui a fait baisser la température de ses pneus dans la fraîcheur matinale.

"Je me disais, 'ne pars pas en tête-à-queue', et c'est exactement ce que j'ai fait !" s'exclame l'Anglo-Thaïlandais, qui vient d'un championnat de F2 où les couvertures chauffantes n'existent pas. "C'est marrant, parce que j'ai déjà connu ça, partir en tête-à-queue dans un tour d'installation. Cela m'a un peu rassuré que Kimi l'ait fait aussi. Mais dans cette séance matinale, après le tête-à-queue, j'avais la queue entre les jambes !"

"C'est très délicat, parce qu'il fait extrêmement froid – nous ne connaîtrons jamais de telles températures lors d'un week-end de course. Ce n'est pas l'expérience la plus agréable d'avoir une piste à 5°C et de ne pas connaître la voiture. Car dès qu'on pilote lentement, les pneus deviennent trop froids et deviennent quasiment imprévisibles, c'est comme conduire sur de la glace."

"Je ne voulais pas partir en tête-à-queue – c'est ce que j'avais dans la tête : 'amène la voiture à bon port, car tu ne fais qu'un tour d'installation' ! Mais c'est exactement cette philosophie qui m'a handicapé, car j'y suis allé trop mollo dans les trois premiers virages, et en arrivant au virage 4, les pneus n'avaient plus aucune adhérence. Ma propre prudence a provoqué mon tête-à-queue. J'en tire une leçon !"

Plus de 600 km au compteur

Par la suite, outre une nouvelle pirouette à l'approche de la chicane, Albon a limé le bitume sans accroc pour un total de 132 tours et le quatrième chrono en 1'19"301 avec les pneus C4.

"J'ai fait la journée de tournage promotionnel avant, donc ce n'était pas un véritable choc. Je savais ce dont la voiture était capable grâce au simulateur, mais là, les forces G entrent en action. Je savais ce que je pouvais faire, mais le faire, c'est une autre histoire. Ces voitures ont tellement d'adhérence ! Je savais que la journée allait être longue, et les gars m'ont donné quelques relais de course. Merci, hein !" s'esclaffe-t-il après ces 614 kilomètres parcourus.

Quant à savoir s'il aura le sourire en se levant demain matin : "Le sourire, et mal au cou !"

Propos recueillis par Scott Mitchell

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