Pourquoi le départ volé de Bottas n'a pas été sanctionné

La FIA a rappelé le processus mis en place pour juger si un départ a été volé ou non, justifiant l'absence de sanction à l'encontre de Valtteri Bottas à Budapest.

Lance Stroll, Racing Point RP20, devant Max Verstappen, Red Bull Racing RB16, Sebastian Vettel, Ferrari SF1000, Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11, Charles Leclerc, Ferrari SF1000

Lance Stroll, Racing Point RP20, devant Max Verstappen, Red Bull Racing RB16, Sebastian Vettel, Ferrari SF1000, Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11, Charles Leclerc, Ferrari SF1000

Mark Sutton / Motorsport Images

Les commissaires du Grand Prix de Hongrie n'ont pas chômé dimanche, avec plusieurs cas de figure qui ont nécessité leur attention. Pourtant, l'incident qui a sans doute le plus fait parler n'a pas fait l'objet d'une enquête de leur part.

Au moment du départ, Valtteri Bottas a bougé avant l'extinction des feux  s'est arrêté, puis a pris son envol. À la vue des images, nombreux sont ceux qui s'attendaient à une pénalité pour le Finlandais, mais celle-ci n'est jamais tombée. Directeur de course de la FIA, Michael Masi a rappelé que le capteur de détection faisait foi et que celui-ci présentait une marge de tolérance, ce qui a sauvé le pilote Mercedes de la même façon que Sebastian Vettel avait été épargné au Japon l'an dernier.

"Il y a deux aspects", explique Michael Masi. "Le moyen de déterminer qu'il y a un faux départ est clairement énoncé dans la réglementation sportive, et c'est le même processus depuis plusieurs années, à savoir que le transpondeur installé sur chaque voiture sert de mécanisme pour juger. Il y a un capteur dans la piste aussi. Il y a une tolérance, comme nous l'avons vu au Japon l'année dernière, et c'est le facteur déterminant. Il n'y avait donc pas à enquêter. Nous avons immédiatement parlé avec les chronométreurs, ils ont examiné toutes les données, et ça s'est arrêté là."

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Bottas a échappé à une sanction, mais ce n'est pas le cas d'autres pilotes, et plus particulièrement de Kevin Magnussen et Romain Grosjean chez Haas. Tous les deux, à la fête en début de course grâce à l'audacieux choix pneumatique réalisé à l'issue du tour de formation, ont écopé d'une pénalité de dix secondes. L'instruction donnée par l'équipe pour qu'ils rentrent au stand avant le départ était contraire au règlement.

"Il y a eu une directive technique en 2017 pour clarifier ce que peuvent être les communications entre l'équipe et les pilotes pendant le tour de formation : elle est liée à l'Article 27.1 du Règlement Sportif, précisant que le pilote doit piloter la voiture seul et sans aide", souligne Michael Masi. "Une partie de la convocation est liée au fait que les pilotes ont été appelés par leurs ingénieurs afin de changer de pneus pendant le tour de formation, ce qui n'est pas permis en vertu de cette directive technique. La seule communication autorisée pendant le tour de formation concerne des questions de sécurité, donc s'il y a un souci imminent de sécurité."

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