Esteban Ocon ravi de ses "gros progrès" en 2020
Esteban Ocon a vécu des moments difficiles en 2020 mais il est satisfait de son niveau en fin de saison, avec de meilleures performances et un premier podium.

La première saison d'Esteban Ocon chez Renault n'a pas été simple. Le Français n'a devancé Daniel Ricciardo que deux fois en qualifications et il a fini la saison à 57 points de son équipier. Plusieurs problèmes techniques ont également mis fin à ses courses, Ocon ayant abandonné quatre fois à la suite de soucis sur sa R.S.20, plus qu'aucun autre pilote en 2020.
Après une année au poste de pilote de réserve de Mercedes, Ocon a eu besoin de temps pour reprendre le rythme mais il est satisfait de ses prestations dans la dernière partie de la saison, marquée par le premier podium de sa carrière au GP de Sakhir, une performance de bon augure en vue de 2021, année qui verra l'équipe Renault prendre le nom Alpine.
"Dans l'ensemble, il y a eu de gros progrès", a souligné Ocon. "Je suis plutôt content de la façon dont j'ai terminé la saison, qu'il s'agisse du rythme, des performances et du travail avec l'équipe. C'est bien mieux maintenant qu'au début. Je sens que mes performances se sont améliorées, que j'ai pris confiance dans la voiture, et c'est très bon. Nous allons faire en sorte d'être au niveau sur tous ces détails l'an prochain, et d'être prêts."
Lire aussi :
Renault a fait de gros progrès en 2020 et l'équipe n'aurait eu besoin que d'un point supplémentaire pour finir l'année avec deux fois plus d'unités que la saison précédente, malgré un calendrier réduit à 17 Grands Prix en raison de la pandémie de COVID-19. La campagne 2020 de Renault s'est pourtant finie sur un goût amer puisque le Losange a pris la cinquième place du championnat, comme en 2019, échouant dans la lutte pour la troisième position face à McLaren et Racing Point.
"C'est dommage d'avoir manqué la troisième place au championnat des constructeurs mais il y a beaucoup de points positifs à retenir de cette saison, et des choses que nous n'avons également pas fait à la perfection", a souligné Ocon. "Il y a des choses à faire pour la saison prochaine, mais si on retient le positif et qu'on corrige et efface le négatif, nous devrions dans une situation assez bonne l'an prochain."
Avec Luke Smith
Voir aussi :

Article précédent
Comment Jackie Stewart a aidé Steven Spielberg pour Indiana Jones
Article suivant
Bilan 2020 - L'épée de Damoclès est tombée sur Albon

À propos de cet article
Séries | Formule 1 |
Pilotes | Esteban Ocon |
Équipes | Renault F1 Team |
Auteur | Vincent Lalanne-Sicaud |
Esteban Ocon ravi de ses "gros progrès" en 2020
Aston Martin : plus qu'une livrée verte, une structure à la Ferrari
La présentation de l'Aston Martin était sans doute la plus attendue cette saison, alors que les nombreux changements apportés à l'équipe s'étendent bien au-delà d'un simple travail de peinture sur la livrée. Mais il est vrai que l'équipe n'aura pas à opérer un redémarrage et peut construire sur de solides fondations.
Les approximations qu'Ocon devra éviter avec Alpine et Alonso
Depuis son retour en F1, Esteban Ocon a connu une période difficile. De nouveaux défis l'attendent, puisqu'il a été rejoint par le double Champion du monde Fernando Alonso dans la nouvelle équipe Alpine. STUART CODLING établit une feuille de route à suivre pour franchir ce cap avec succès.
L'évolution récente des volants de Formule 1
Les volants de Formule 1 ont drastiquement changé au fil des années, les pilotes disposant désormais de plus de contrôle, ce qui leur permet d'apporter les changements les plus subtils et de prendre l'avantage sur leurs rivaux.
L'impact qu'ont déjà les nouveaux investisseurs de McLaren
L'accord conclu par McLaren avec MSP Sports Capital l'an dernier non seulement aide l'écurie à financer la rénovation de ses infrastructures, ce dont elle avait bien besoin, mais est également un signe de l'avenir de la Formule 1.
La F1 à quatre roues directrices qui a failli rouler en Grand Prix
Pour la beauté du geste avant l'interdiction définitive de nombreuses aides en 1994, Benetton voulait faire rouler en Grand Prix sa B193C en fin de saison 1993, ce qui aurait fait d'elle la première voiture à quatre roues directrices à prendre un départ en F1...
Pourquoi Ferrari met fin à 50 ans d'absence au sommet de l'Endurance
Revenant dans la catégorie reine de l'Endurance après 50 années d'absence, Ferrari va s'engager en catégorie "Le Mans Hypercar" en 2023. La marque italienne dément tout lien avec le plafond de dépenses de la F1, mais il ne s'agit assurément pas d'une coïncidence...
Pourquoi la Red Bull 2021 n'a pas que quelques autocollants en plus
À première vue, la nouvelle Red Bull pour la saison 2021 de F1 semble très similaire à la monoplace de l'an passé, mais un examen attentif révèle qu'il y a en réalité beaucoup de choses intéressantes.
Ce que révèle la manière dont Alfa Romeo a dépensé ses jetons
Comme les autres monoplaces présentées jusque-là, l'Alfa Romeo C41 dévoilée ce lundi en Pologne s'apparente davantage à une évolution qu'à une révolution.