Le GP d'Azerbaïdjan mettra le DRS de Red Bull à l'épreuve

Si Paul Monaghan, ingénieur en chef de Red Bull Racing, est convaincu que l'équipe autrichienne a résolu ses problèmes avec le DRS, il affirme que les vitesses enregistrées à Bakou mettront à l'épreuve le système de réduction de traînée.

Des mécaniciens travaillent sur le DRS de Max Verstappen, Red Bull RB18

Des mécaniciens travaillent sur le DRS de Max Verstappen, Red Bull RB18

Giorgio Piola

Bien qu'il soit parvenu à s'imposer au Grand Prix d'Espagne pour prendre les commandes du Championnat du monde, Max Verstappen a dû cravacher pour obtenir ce succès. Exclu du match pour la pole position le samedi en raison d'un DRS défectueux, c'est de nouveau le système de réduction de traînée qui a posé problème au Champion du monde en titre en course, alors qu'il essayait de dépasser un George Russell nettement moins rapide.

Les problèmes de Barcelone ont néanmoins pu être réglés à temps pour le Grand Prix de Monaco, et ni Verstappen ni son coéquipier Sergio Pérez (qui s'est imposé en Principauté) n'ont eu à se plaindre de leur aileron arrière durant le week-end.

Si Red Bull a rapidement compris quel était le problème avec son DRS, Paul Monaghan, ingénieur en chef, a laissé entendre que l'équipe autrichienne s'était montrée trop ambitieuse avec son design : "Pour être honnête, je pense que l'on s'est auto-infligé le problème de DRS [au GP d'Espagne]. Aujourd'hui, nous en avons tirés des leçons plutôt douloureuses."

Le DRS activé sur la Red Bull de Sergio Pérez

Le DRS activé sur la Red Bull de Sergio Pérez

"On pousse un ouf de soulagement après le travail, les recherches et les vérifications effectués par des personnes très intelligentes. Ils ont fait un travail fantastique dans un laps de temps très court. Le challenge d'un circuit à l'autre a changé, le temps d'attente a changé, la vitesse d'ouverture a changé, les conditions ont changé. Je suis confiant et beaucoup plus satisfait grâce à ce que nous avons appris après l'Espagne. J'imagine que le plus rageant, c'est que l'on nous a servi la leçon sur un plateau d'argent, alors on encaisse sans broncher et on va de l'avant."

Alors que le problème semblait résolu à Monaco, un circuit où le volet du DRS est confronté à une vitesse relativement faible lorsqu'il est actionné, la piste de Bakou, théâtre du prochain Grand Prix, représente un challenge complètement différent. Puisque des vitesses élevées sont atteintes sur la ligne droite de plus de deux kilomètres de long, près de 350 km/h, Monaghan a estimé que le GP d'Azerbaïdjan serait le test ultime pour le DRS de Red Bull.

"Bakou présente des problèmes légèrement différents", a-t-il ajouté. "La vitesse d'ouverture [à Monaco] est à 160 km/h, alors qu'elle est de 300 km/h à Bakou. Ce n'est pas vraiment une question de poids sur le volet, il s'agit de le soulever contre sa propre charge aérodynamique. Je pense qu'il serait stupide de se reposer sur nos lauriers. Nous savons ce que nous avons fait de mal. Nous avions les compétences pour réparer [le DRS], donc jusqu'à présent, tout va bien."

Propos recueillis par Jonathan Noble

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