Grosjean : "On en fait toute une montagne..."
Alors qu'il reste sur deux abandons consécutifs dont il est pleinement responsable, le Français affiche à Monaco confiance et optimisme pour tenter de se remettre la tête à l'endroit.
Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images
Bien qu'étant le seul pilote du plateau, avec Sergey Sirotkin (Williams), à n'avoir pas inscrit le moindre point lors des cinq premiers Grands Prix de la saison, Romain Grosjean veut aborder le rendez-vous monégasque avec optimisme. Le pilote Haas reste sur deux déconvenues majeures qui lui ont coûté cher, ainsi qu'à son équipe, puisqu'il est parti à la faute par deux fois en course, à Bakou derrière la voiture de sécurité, et à Barcelone dès le premier tour.
À chaque fois, le Français n'a pu s'en prendre qu'à lui-même, rendant certainement cette mauvaise passe plus dure à vivre encore puisqu'il a cristallisé les critiques. Cependant, l'homme aux dix podiums en Formule 1 en a vu d'autres dans sa carrière. C'est ce qui l'amène à se présenter sur le Rocher avec une attitude positive, et une confiance qui, de façade au moins, ne paraît pas ébranlée.
Toute question liée à l'incertitude qui pourrait concerner son avenir ayant été éludée dès ce mercredi par son patron Günther Steiner, Romain Grosjean a lui aussi joué la carte de la dédramatisation lors de la conférence de presse de la FIA, où il avait été convié par un heureux hasard.
"On en fait toute une montagne, mais ce n'est pas grand-chose", répond Grosjean à l'évocation de cette très mauvaise passe. "Les deux dernières courses ne se sont pas passées comme prévu. Ça arrive, on traverse parfois des moments difficiles. À Barcelone, c'est juste malheureux que j'aie perdu le train arrière en évitant le contact avec mon coéquipier. C'est comme ça, la performance est au rendez-vous, l'équipe fait du très bon travail. Nous n'avons aucun point au compteur, mais je ne m'inquiète pas trop."
Une monoplace qui évolue bien
Une inquiétude mineure car Grosjean sait qu'il dispose certainement aujourd'hui de la meilleure monoplace conçue par Haas depuis l'arrivée de l'écurie américaine en F1 il y a deux ans et demi. À la tête de 19 points en cinq courses, son coéquipier Kevin Magnussen l'a d'ailleurs démontré, sans parler non plus des précieuses unités envolées à Melbourne après deux arrêts au stand qui avaient viré au cauchemar.
La VF-18 reste une monoplace qui donne confiance à Grosjean, en dépit de l'absence de résultats, tout comme son développement : "Je pense que c'est de mieux en mieux, nous nous qualifions très souvent à l'avant du milieu de tableau. C'est super serré, à un ou deux dixièmes près, ce qui ne fait pas de grandes différences sur les premières lignes mais qui peut vous faire perdre deux ou trois positions. Il faut donc que ce soit parfait. Nous travaillons bien, et ça devrait bien se passer ici. J'espère que les prochaines évolutions qui arriveront seront compétitives."
Toujours est-il que l'erreur barcelonaise de Grosjean constituera encore un boulet ce week-end, puisqu'il s'élancera avec trois places de pénalité sur la grille de départ après avoir été sanctionné par les commissaires en Catalogne.
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