Kubica reste "réaliste" sur ses chances en F1
Un retour de Robert Kubica en Formule 1 est une éventualité plus réaliste que jamais, mais le Polonais préfère garder les pieds sur terre quant à ses chances.
Robert Kubica, Renault Sport F1 Team RS17
Zak Mauger / Motorsport Images
Pilotant une F1 contemporaine pour la première fois depuis l'accident de rallye qui lui a coûté une partie de la mobilité de son bras droit en 2011, Robert Kubica a impressionné en parcourant 142 tours du circuit du Hungaroring, soit plus de 600 kilomètres, avec un temps de 1'18"572 à la clé... à un dixième du chrono qualificatif de Jolyon Palmer, même si ce dernier ne bénéficiait pas de gommes ultratendres.
Renault avait déjà organisé deux séances d'essais pour Kubica avec la Lotus E20 de 2012 il y a quelques semaines, à Valence et au Paul Ricard, et a donc décidé de tester ses capacités au volant de la R.S.17 pour évaluer son potentiel en vue d'un retour en 2018.
Le vainqueur du Grand Prix du Canada 2008 a reconnu ne pas être entièrement satisfait de sa journée, mais les sensations étaient bonnes d'un point de vue physique, ce qui était le point principal compte tenu de son handicap.
"J'aimerais avoir d'autres opportunités, mais la réalité est que je ne sais pas et que nous devrons attendre de voir", déclare Kubica. "Si l'on regarde où j'étais il y a quatre mois par rapport à maintenant, c'est un grand changement, et c'est arrivé très vite."
"Donc je pense que si j'ai beaucoup progressé et avancé en trois mois, tout peut arriver à l'avenir. Mais il faut être réaliste, rien ne sera facile. Mon objectif est d'obtenir un rôle en F1 si je le peux et si j'ai une opportunité, mais je ne sais pas. Une chose est sûre : si cela ne se produit pas, je ne serai pas déçu, parce que j'envisage cette situation avec beaucoup de réalisme."
Des progrès rapides
Kubica a réalisé 20 relais lors de ces essais, dont trois en gommes ultratendres, et a tourné à une seconde et demie de la référence fixée par Sebastian Vettel. N'ayant pas piloté de Formule 1 entre 2011 et 2017, le Polonais a toutefois beaucoup de choses à apprendre ou auxquelles se réhabituer.
"Si j'ai l'opportunité de remonter dans la voiture, ce sera bien plus facile et plus familier pour moi, et ça viendra plus naturellement", commente-t-il. "Pour un pilote, la meilleure sensation qui soit, c'est que tout vienne si facilement qu'on n'y pense pas. Mais quand tout est nouveau, il faut y réfléchir et se concentrer sur les choses, continuer à analyser pourquoi on pilote. Une fois que j'ai sauté de la voiture, j'ai fait une longue pause, je suis revenu à 14h et j'ai eu l'impression d'être un pilote différent."
"La voiture m'était bien plus familière, et c'est bon signe. Beaucoup de gens pensent qu'on ne progresse qu'en pilotant, mais on peut aussi progresser en réfléchissant aux points que l'on peut améliorer. C'est ce qui s'est passé, et si j'avais repris le volant le jour suivant, j'aurais plus ou moins su quoi améliorer, et tout serait venu plus facilement et plus naturellement. Or, c'est l'objectif."
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