De retour sur le podium, Leclerc ne sait pas si Ferrari a progressé
Bien qu'il soit monté sur son premier podium de la saison au Grand Prix d'Azerbaïdjan, Charles Leclerc ne sait pas à quel point Ferrari a grignoté son retard sur Red Bull.
Trahi par son moteur à Bahreïn, pénalisé en Arabie saoudite et coincé dans les graviers dès le premier tour en Australie, Charles Leclerc a enfin connu un week-end calme cette saison. En Azerbaïdjan, le pilote Ferrari s'est même permis de signer deux pole positions, celle du sprint et celle du Grand Prix du dimanche, au nez et à la barbe des Red Bull.
Toutefois, le Monégasque n'a pas été en mesure de transformer ses poles en victoires, Sergio Pérez s'étant imposé à chaque reprise. Deuxième du sprint, Leclerc s'est contenté de la troisième place le lendemain, surclassé par Max Verstappen également. À l'arrivée, le pilote Ferrari a simplement dû admettre sa défaite et la supériorité des RB19.
"Lorsqu'il s'agit de la course, [Red Bull] est dans une autre catégorie", a-t-il reconnu. "Un très bon tour [en qualifications] nous a permis de partir en tête mais sur 51 tours, ce n'était pas possible. Ils ont un rythme de course tellement meilleur que le notre."
"Je pense qu'ils ont trouvé quelque chose que nous n'avons pas encore trouvé. Et c'est sur cela que nous nous concentrons en ce moment, tout le monde travaille d'arrache-pied pour essayer de comprendre ce que nous pouvons faire en course, en particulier pour tirer plus de performance [de la voiture]."
Si l'on épluche les statistiques, Charles Leclerc en est désormais à huit pole positions consécutives n'ayant pas mené à une victoire. Sur les 40 dernières années, seuls Nelson Piquet a connu pire série (10 poles entre 1984 et 1987).
Charles Leclerc, Scuderia Ferrari
Si l'intervention du Safety Car à la suite de l'abandon de Nyck de Vries a permis à Leclerc de revenir temporairement en deuxième position, le Monégasque n'a rien pu faire face à la pointe de vitesse de la Red Bull de Verstappen. Une fois dépassé et distancé par le duo de tête, le pilote Ferrari a connu une course en solitaire et a franchi la ligne avec plus de 20 secondes de retard sur le vainqueur.
Ainsi, même si les poles, le podium et le comportement de la SF-23 ont de quoi satisfaire, Leclerc reste dubitatif quant à la progression de la Scuderia, le pilote estimant que Red Bull n'a pas dévoilé toutes ses cartes à Bakou.
"Honnêtement, je me sens un peu mieux", a-t-il indiqué. "Mais quand je vois l'écart, je suis presque sûr que [Red Bull] ne pousse pas à 100% compte tenu de leur avance. Donc nous ne savons pas vraiment à quel point nous avons comblé l'écart. Les sensations sont un peu meilleures. Mais Aston Martin a été très rapide aujourd'hui donc nous avons encore beaucoup de travail."
Il a tout de même fallu contenir le retour de Fernando Alonso, quatrième, ce que Leclerc a réussi à faire : "[Alonso] attaquait. Je savais quelles étaient ses intentions au début parce que c'est toujours ce qu'il fait, il essaie de préserver les pneus au début du relais et d'attaquer à la fin. J'ai donc essayé de faire la même chose. Sur la fin, c'était serré mais pas assez pour que Fernando [me dépasse] aujourd'hui."
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