McLaren reste "un demi-cran", voire "un cran" derrière les top teams
Malgré sa prestation encourageante lors du sprint d'Imola, Daniel Ricciardo ne peut que constater l'écart toujours conséquent qui sépare McLaren des écuries de pointe.
Ce samedi a mal commencé pour McLaren, c'est le moins que l'on puisse dire, avec des pépins techniques qui ont empêché les bolides orange de parcourir plus de six tours en Essais Libres 2 – tous à l'actif de Lando Norris, victime de problèmes de freins, tandis qu'un souci lié à l'unité de puissance a été découvert en démarrant la monoplace de Daniel Ricciardo samedi matin. Cela les a privés de la seule séance d'essais permettant d'engranger du roulage représentatif sur piste sèche.
Les McLaren avaient connu d'excellentes qualifications ce vendredi avec Norris troisième et Ricciardo sixième ; les deux hommes se sont avérés impuissants face à la Red Bull de Sergio Pérez et à la Ferrari de Carlos Sainz lors du sprint, mais ils ont néanmoins sauvé le top 6 et monopoliseront la troisième ligne de la grille de départ pour le Grand Prix.
"Nous abordons quand même probablement la journée de demain en n'étant pas aussi bien préparés que d'autres", a analysé Ricciardo après le sprint. "J'imagine que d'une certaine manière c'est en partie vrai, car je suis sûr que certains ont rempli le réservoir et ont fait [quelques tests] dans la deuxième séance d'essais. Nous restons, disons, un demi-cran derrière, pour ainsi dire. Aujourd'hui, c'était un cran entier."
"Il y aura peut-être un petit compromis demain. Je pense que nous avons suffisamment appris aujourd'hui pour avoir de la confiance et aborder la journée de demain sans véritable hésitation ou point d'interrogation. Nous avons assez de connaissances, à mon avis, pour exécuter une course suffisamment bonne."
"Je ne dirais pas qu'aujourd'hui est source d'inquiétude, c'est plutôt une inconnue. Je ne peux pas dire que j'ai ce sentiment pour demain."
La gestion des pneus a tout particulièrement posé problème à Norris lors de ce sprint, lui qui a tenté de tenir la cadence vis-à-vis des leaders, Charles Leclerc et Max Verstappen. "C'est dur de juger son propre rythme par rapport à des gars qui vont une seconde et demie plus vite. On a toujours envie de pouvoir les suivre. Surtout en sachant où étaient Carlos [Sainz] et Sergio [Pérez], le mieux était d'essayer de creuser l'écart et de le creuser autant que possible. Bien sûr, quoi que je fasse, ils m'auraient quand même doublé. J'ai trop utilisé [les pneus]", a conclu l'Anglais.
Propos recueillis par Luke Smith
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