Pérez croit encore au titre : "Je fais jeu égal avec Max"

Malgré son immense déconvenue monégasque, Sergio Pérez veut continuer à croire en ses chances de titre.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB19, Sergio Perez, Red Bull Racing RB19

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Sergio Pérez a connu un sérieux revers à Monaco, accidenté à Sainte-Dévote dès la Q1 et contraint à un départ en fond de grille. Le pilote Red Bull a vécu une course chaotique conclue au 16e rang et ne cache pas son désarroi : "La F1 est ma passion et je vis pour elle. Ça fait très mal car je travaille très dur, et c'est comme si j'avais déçu toute l'équipe."

Pérez a ainsi vu son coéquipier Max Verstappen prendre le large au championnat. Au soir de sa victoire du Grand Prix d'Azerbaïdjan, il n'avait que six petits points de retard sur le double Champion du monde en titre ; le voilà relégué à 39 longueurs, face à un pilote à qui le top 2 n'a échappé que six fois lors des 35 derniers Grands Prix, et jamais cette saison.

Lire aussi :

Pourtant, le Mexicain ne désespère pas. Pourquoi garde-t-il une telle confiance en ses chances de titre ? "Parce que la vitesse est là", assure-t-il. "Si cet accident s'était produit quand j'étais à une demi-seconde, je serais plus inquiet. Mais le positif, c'est que nous avons la vitesse pour renverser la situation."

"Je fais jeu égal avec Max depuis le début de la saison, d'une manière ou d'une autre : parfois meilleur, parfois moins bon. Je pense que c'est ce qu'il faut. Je pense qu'être le coéquipier de Max est probablement la situation la plus dure qui soit, car il est le pilote le plus performant de tous. Mais je suis convaincu qu'il est possible de le battre."

Pérez tient en tout cas à tirer les leçons de son erreur monégasque. "Il était important pour moi d'assumer ma responsabilité, et je pense que c'est ce qu'il faut faire chaque fois que l'on commet une erreur."

"J'ai appris que j'aurais probablement dû y aller un peu plus doucement. Tout était trop tardif. Nous avons décidé à la dernière minute de faire ce tour, puis nous avions l'Alpine juste devant, avec beaucoup de vent de derrière au freinage. Avec le recul, la prochaine fois à Monaco en Q1, ne pas prendre ces décisions à la dernière minute nous aidera probablement. Mais surtout, j'aurais dû mieux anticiper cette situation."

Propos recueillis par Jonathan Noble

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article

Voir aussi :

Article précédent Pourquoi Ferrari n'a pas totalement copié les pontons Red Bull
Article suivant Hülkenberg : Haas doit garder la tête froide après le 3e temps des EL2

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France