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Räikkönen : Verstappen doit "accepter" sa pénalité

La pénalité reçue par Max Verstappen au Grand Prix des États-Unis a fait polémique, provoquant notamment l'ire du Néerlandais, que son rival Kimi Räikkönen enjoint d'accepter la sanction.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB13, franchit la ligne devant Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H

Steven Tee / Motorsport Images

Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, franchit la ligne devant Max Verstappen, Red Bull Racing RB13, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H
Max Verstappen, Red Bull Racing
Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H
Max Verstappen, Red Bull Racing
Kimi Raikkonen, Ferrari
Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H bloque une roue
Charlie Whiting, directeur de course de la FIA, lors d'une conférence de presse pour revenir sur la pénalité infligée à Max Verstappen, Red Bull Racing, pour son dépassement hors piste sur Kimi Räikkönen, Ferrari, à Austin
Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H
Le troisième, Kimi Raikkonen, Ferrari
Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H

À la lutte avec Kimi Räikkönen pour la troisième place sur le Circuit des Amériques, Max Verstappen avait pris l'avantage en coupant le virage 17 d'un bon mètre et avait été sanctionné de cinq secondes à l'issue de la course, rétrogradant au quatrième rang.

Les commissaires se sont alors retrouvés sous le feu des critiques, que ce soit de la part des fans, de Red Bull Racing ou d'un Verstappen qui n'a pas mâché ses mots.

Toujours pragmatique, Räikkönen souligne néanmoins la nécessité d'accepter les décisions de la direction de course, lui qui jugeait imméritée sa pénalité reçue à Spa-Francorchamps pour non-respect d'un double drapeau jaune dans la ligne droite de Kemmel.

"Il faut l'accepter", déclare le Finlandais. "Parfois, on a le sentiment que c'est sévère contre nous, parfois ça va en notre faveur, mais c'est comme ça. Tout le monde disait : 'Oh, Mika Salo aidait Ferrari', mais à Spa, il était commissaire et j'ai eu une pénalité pour vraiment rien."

"J'ai eu beaucoup de pénalités pour des raisons qui étaient un peu... on trouve que ce n'est rien. Mais on passe à autre chose, et la fois d'après, on essaie de faire les choses différemment et d'obtenir un résultat différent. On fait son travail du mieux possible. Je sais que ce n'est pas génial de se sentir désavantagé, mais c'est la vie."

Les mêmes commissaires à chaque GP ?

Le fait que l'identité des commissaires soit différente à chaque course est régulièrement ciblé comme la source du manque de constance de certaines décisions, mais Räikkönen n'abonde pas dans ce sens.

"Il y a quelques commissaires différents, et tout le monde a un avis sur tout", poursuit le pilote Ferrari. "Certaines personnes sont contentes, d'autres sont tristes, et c'est toujours comme ça. Je ne pense pas que ça change, même si nous avons les mêmes commissaires à chaque fois."

"Serions-nous satisfaits avec plus de constance ? Aucun incident n'est le même qu'un autre, donc le résultat final ne sera pas toujours le même, parce qu'il y aura toujours des différences dans les choses qu'ils analysent. Malheureusement, cela fait partie de la course. Nous allons toujours en parler, mais si l'on regarde le MotoGP, il y a une histoire similaire là-bas."

De l'herbe et du gravier

La direction de course a été particulièrement critiquée à Austin pour ne pas avoir fait respecter les limites de la piste de façon cohérente – il était très fréquent de voir les pilotes avec les quatre roues en dehors des lignes blanches, alors que les parcelles d'herbe et de gravier sont plutôt rares sur le tracé texan. Räikkönen, à l'image d'un certain nombre de ses pairs (dont Verstappen), désigne justement cette solution : de l'herbe et du gravier.

"Je pense que le problème, c'est surtout que les circuits ont énormément de dégagements. Si l'on a beaucoup d'adhérence dans les dégagements, c'est sûr qu'on va y aller. Si vous nous laissez le faire, nous prenons le chemin le plus rapide, quel qu'il soit."

"Quand j'ai débuté, les circuits avaient des vibreurs et du gravier, donc on n'aurait jamais pensé à y aller, mais chaque année, il y a davantage d'asphalte. Il y a des endroits où nous avons des règles et des virages où nous n'en avons pas. Jusqu'à ce que nous mettions du gravier partout, c'est une histoire sans fin. C'est une discussion sans fin, comme les drapeaux bleus", conclut le Champion du monde 2007.

Propos recueillis par Roberto Chinchero

 

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