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Renault - Il faut mettre du jaune sur la Red Bull !

Depuis le début de la saison, on a sans aucun doute beaucoup dit et beaucoup écrit sur la situation de Renault en Formule 1 ; sur le retard accumulé par rapport à la concurrence, sur les difficultés à retrouver un niveau de performance qui permette de jouer la victoire à nouveau en tant que motoriste avec les unités de puissance V6 turbo

Depuis le début de la saison, on a sans aucun doute beaucoup dit et beaucoup écrit sur la situation de Renault en Formule 1 ; sur le retard accumulé par rapport à la concurrence, sur les difficultés à retrouver un niveau de performance qui permette de jouer la victoire à nouveau en tant que motoriste avec les unités de puissance V6 turbo.

Après avoir un temps caché ses doutes, le Losange ne peut plus nier que la période est compliquée. Avec le gel des moteurs, rattraper ce retard est une cause - presque - perdue pour la saison en cours et le travail sera titanesque pour combler l'écart en vue de 2015.

Comme ToileF1 vous l'expliquait récemment

, l'engagement de Renault en F1 passe avant tout par sa relation avec Red Bull Racing, qui est clairement devenue l'équipe "laboratoire" du constructeur français pour faire évoluer au plus vite son bloc Energy F1. Néanmoins, les relations restent à travailler entre l'écurie toujours Championne du Monde en titre et son motoriste. Fraîchement promu directeur général de Renault Sport F1 suite à son départ de chez Caterham, Cyril Abiteboul le reconnait sans l'ombre d'un doute. Et si Red Bull a mis la pression sur Renault depuis le début de la saison, l'inverse peut aussi être réciproque.

« Nous avons cette fantastique équipe Red Bull mais, culturellement, elle se positionne en cliente plutôt qu'en partenaire », regrette Abiteboul dans les colonnes d'Auto Hebdo. « Elle ne possède pas dans ses gènes cette intégration totalement ouverte que Renault a connue avec d'autres équipes. »

« Adrian Newey s'est lui-même toujours positionné en tant que client, adoptant une position plutôt attentiste vis-à-vis de son motoriste, même durant son époque McLaren, sans assumer le rôle de responsable d'un projet châssis-moteur complet. La relation Renault-Red Bull n'est pas mauvaise mais elle doit être améliorée, élargie, amplifiée, pour arriver à travailler beaucoup mieux ensemble. »

« Red Bull n'est pas toujours parfait non plus »

Mettre davantage de moyens au service de la structure de Milton Keynes ne peut donc payer qu'avec un travail qui se rapproche davantage d'une collaboration d'usine. « Écoutons RBR, travaillons ensemble, tapons leur sur la tête quand ils ne font pas non plus tout ce qu'il faudrait faire, car ils ne sont pas toujours parfaits non plus », prévient Abiteboul.

Car avec Red Bull, c'est son image de marque en F1 que joue Renault. Après le désengagement du constructeur en tant qu'équipe 100% F1 à Enstone - devenue Lotus - c'est à travers les victoires de Red Bull que se joue aussi l'aspect marketing au-delà de la discipline. Un point mal exploité par la Régie lors des quatre titres conquis avec Sebastian Vettel ces quatre dernières années.

« Il faut apporter certaines corrections pour que l'équipe Renault, les gens de Renault et les clients de Renault se retrouvent dans cette aventure », insiste-t-il. « Donc, il faut mettre du jaune sur la Red Bull. Pour l'instant, c'est Infiniti que l'on voit. »

Infiniti est certes lié à Renault, mais avant toute chose en tant que marque premium de Nissan au sein de l'alliance franco-japonaise.

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