Ricciardo admet être "un peu rouillé" en course
Daniel Ricciardo reconnaît être "un peu rouillé", lui qui participe à son premier Grand Prix en près de trois mois.
Le sprint du Grand Prix des États-Unis marquait la première fois que Daniel Ricciardo s'alignait sur la grille de départ en Formule 1 depuis le Grand Prix de Belgique, le 30 juillet dernier. Le pilote AlphaTauri a subi une fracture métacarpienne à la main gauche dans un accident survenu juste après la trêve estivale, lors des essais libres à Zandvoort. Il a ainsi dû faire l'impasse sur cinq week-ends de course.
Le sprint d'Austin a montré au vétéran qu'il avait du pain sur la planche, lui qui était dixième sur la grille mais a perdu deux places au départ et a passé l'essentiel de la course au douzième rang. "Je dirais qu'il y a vraiment du positif et du négatif", a-t-il analysé ce samedi. "Le positif, c'est que j'ai vraiment pris du plaisir à faire mon retour sur la grille. C'est toujours mon sentiment favori lors d'un week-end de course, quand les feux s'allument un à un puis s'éteignent pour le départ : cette montée d'adrénaline, c'est dur de l'avoir ailleurs dans la vie. J'y ai vraiment pris beaucoup de plaisir."
Quant au négatif : "Je n'aime pas vraiment le dire car je suis très expérimenté, mais cette année je ne suis pas si expérimenté que ça : je crois que je suis un peu rouillé en course. Je me dis qu'au premier virage j'aurais dû voir venir le bouchon à l'intérieur un peu plus tôt, mais j'y suis resté et quelques voitures ont fait l'extérieur. Il m'a probablement manqué un peu de lecture de la course. Mais ensuite au fil de l'épreuve j'ai le sentiment d'avoir amélioré mes trajectoires ; cependant, il me reste certainement des choses sur lesquelles travailler pour demain."
Daniel Ricciardo (AlphaTauri)
Ricciardo a précisé : "C'est plutôt une question de science de la course. Par exemple, j'ai fait une belle manœuvre sur Stroll par l'extérieur du premier virage, mais il m'a eu au virage 12. Je croyais l'avoir couvert, ce n'était pas le cas, alors je me suis dit que j'aurais dû lui compliquer la tâche."
Parmi les points positifs, la main de l'Australien ne lui a pas posé de problème. "À vrai dire, ça a été, aujourd'hui ça allait. Le principal pour demain est probablement d'être en forme pour la course. J'ai eu ces deux courses avant la trêve, et je n'ai quasiment rien fait depuis ! Je suis un peu comme à Budapest. Alors je m'attends peut-être à transpirer un peu plus que les autres demain. Mais franchement, je dois dire que c'est mieux que ce que je pensais, alors ça ne m'inquiète pas pour demain."
Quant à savoir si faire l'impasse sur le Grand Prix du Qatar était la bonne décision : "Clairement, oui. Je pense que cette pause supplémentaire m'a donné la confiance pour attaquer, pour prendre les vibreurs. Ma plus grande peur était de me chercher des excuses à mon retour. L'équipe aurait été contrariée et moi aussi, personne n'en sortirait gagnant. Alors je suis content de cette approche."
Propos recueillis par Adam Cooper
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Voir aussi :
Meilleurs commentaires
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.