Seidl : McLaren doit rester patient malgré les progrés
Le team principal de McLaren, Andreas Seidl, estime que son écurie doit rester patiente malgré le résultat encourageant obtenu en Australie.
Difficile de placer McLaren dans la hiérarchie des équipes en 2022. L'écurie de Woking a connu un début de saison très compliqué à Bahreïn et en Arabie saoudite, en étant très loin du rythme des leaders. Les deux pilotes, Lando Norris et Daniel Ricciardo, échouaient à atteindre la Q3 en qualifications. Mais à Melbourne, les hommes de Zak Brown ont affiché un autre visage. Le samedi, les deux monoplaces se qualifiaient dans le top 10, tandis qu'elles marquaient les 18 points des cinquième et sixième places le lendemain.
Passé du fond du classement à la quatrième place, McLaren a de quoi être satisfait. Le team principal, Andreas Seidl, explique que son écurie a "un plan clair en place" pour refaire son retard sur les équipes de tête. En revanche, il estime que tout le monde doit se montrer patient, puisque la remontée dans la hiérarchie ne se fera pas du jour au lendemain. Selon l'Allemand, c'est avant tout le tracé de Melbourne, bien adapté à la voiture, qui a permis d'afficher un tel rythme.
"Après avoir réalisé que nous manquions de performance, il était important de faire une analyse et une étude sur comment progresser aussi rapidement que possible", explique Seidl. "Je suis très heureux de dire que nous avons désormais un plan clair en place. En termes d'étapes et de performances, ce que nous devons faire prendra du temps. Nous devons être patients, malgré toute notre ambition. Mais la chose la plus importante est d'avoir un plan clair que nous pouvons exécuter."
Le chemin est long pour les écuries qui ont manqué le passage à la nouvelle réglementation, d'autant qu'elles ne sont pas aidées par le plafond budgétaire et les limites de temps autorisé en soufflerie. Elles doivent définir au préalable quand mettre au point de nouvelles évolutions et insister sur les idées les plus prometteuses, les risques d'échecs devant être minimisés pour ne pas gaspiller les ressources. "Il y a différents paramètres dont il faut tenir compte", analyse Seidl. "Vous devez considérer le plafond budgétaire, le temps de soufflerie qui est limité, il faut conditionner tout cela."
Lando Norris
Si Seidl ne souhaite pas entrer dans les détails, notamment sur les origines du faible niveau de performance de McLaren, le faible nombre de virages rapides et de grosses zones de freinage ont aidé l'écurie à mieux performer à Melbourne par rapport à d'autres rivales du milieu de grille.
"Il y a trois raisons qui expliquent notre performance", note Seidl. "Nous avons apporté quelques améliorations pour la voiture, qui ont fonctionné. Le tracé était également adapté à notre package, puisqu'il est fluide. Enfin, nous avons simplement appris des choses sur notre voiture à Djeddah et nous avons appliqué ces connaissances [à Melbourne] pour être plus compétitifs, pas seulement sur un tour mais pendant la course."
"Cela motive tout le monde à continuer de travailler dur, parce qu'aujourd'hui, avec le package actuel, nous sommes dans une position pour nous battre dans le top 10. C'est un pas en avant par rapport à notre début de saison, mais évidemment, ce n'est pas là où nous voulons être en tant qu'écurie. Gardons la tête baissée, ne nous emballons pas, et continuons à travailler dur."
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