Steiner : Pas de problème avec le pilotage défensif de Magnussen

Günther Steiner, directeur de l'équipe Haas, dit ne pas comprendre pourquoi le pilotage de son pilote Kevin Magnussen suscite tant de commentaires outrés, notamment après l'épisode du Grand Prix de Hongrie, au cours duquel le Danois a été convoqué par les commissaires de course.

Kevin Magnussen, Haas F1, parle avec Günther Steiner, Team Principal, Haas F1

Kevin Magnussen, Haas F1, parle avec Günther Steiner, Team Principal, Haas F1

Mark Sutton / Motorsport Images

Magnussen s'est montré robuste dans la défense de sa position contre la Renault de Daniel Ricciardo, en fin de GP, dans une distante lutte pour la 13e position. On a ainsi parfois vu le Danois réaliser des mouvements dans les zones de freinage ayant fait l'objet de protestations radio de son poursuivant.

La direction de course a été alerté par ceci et a tout d'abord directement demandé à Haas d'informer son pilote du fait qu'il prenait des risques à continuer à agir de la sorte. Un bref message lui a ainsi été adressé par radio.

Ricciardo estime que le comportement de son rival en piste aurait mérité plus qu'un simple avertissement oral, mais Steiner dit ne rien voir de mal à la manière dont son pilote a défendu son rang. "La direction de course lui a dit d'arrêter de bouger au freinage et c'est tout", tranche-t-il. "Et comme il y a un pilote qui fait tout le temps cela et s'en sort, il s'agissait de notre réponse", poursuit-il de manière provocatrice. Je pense que nous avons eu une bonne bataille pour les 13e et 1'e places ; à part ça, c'était assez ennuyeux à la télévision."

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Haas a bel et bien informé son pilote du fait qu'il était surveillé par les commissaires mais il aura été noté que l'équipe n'a pas demandé à son pilote de changer quoi que ce soit à son comportement et que l'information délivrée a été très factuelle, revenant ainsi à un consentement de la manière d'aborder les choses du Danois. "Nous avons décidé de prendre le risque de prendre une pénalité ou de devoir aller voir les commissaires, car je pense qu'au final, nous sommes là pour faire la course et je ne pense pas que c'était dangereux ou quoi que ce soit", justifie Steiner. "De toute manière, c'était une bataille pour rien et ça a au moins produit un bon spectacle. Je pense qu'ils ont livré un beau duel. Il est certain que Ricciardo n'était pas content mais je ne crois pas que Kevin ait fait quoi que ce soit d'exagéré, vous savez. Il essayait de conserver sa position et je pense que tout le monde a apprécié cela."

Michael Masi, directeur de course de la F1, explique que la raison pour laquelle la FIA s'est adressée à Haas est liée à la fréquence à laquelle Magnussen a réalisé sa manœuvre plus que la gravité de chacune. "Il y a eu un avertissement après de l'équipe au sujet de sa régularité", explique Masi. "Ce n'était pas qu'une occasion unique, mais réellement une répétition."

La FIA indique par ailleurs que son intervention est la conséquence d'une semaine des pilotes eux-mêmes faite auprès des instances pour réguler les limites de bienséance sur les mouvements dans les phases de freinage. Interrogé sur ce qui était autorisé ou interdit, Masi répond : "Il est généralement admis qu'un mouvement important soit fait pour protéger votre ligne mais un mouvement au freinage est quelque chose que les pilotes voulaient que nous analysions -particulièrement s'il devient constant- depuis notre meeting avec l'ensemble d'entre eux à Bahreïn."

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