Tsunoda pointe du doigt une zone DRS "dangereuse" à Djeddah
Yuki Tsunoda a révélé que les perturbations aérodynamiques dans la zone DRS des virages 20 à 23 du circuit de Djeddah pourraient créer des situations dangereuses en course.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Après Losail il y a deux semaines, les pilotes de Formule 1 découvrent une autre nouvelle piste. Cette fois-ci, il s'agit de Djeddah, en Arabie saoudite. Le circuit, construit en un temps record, est bordé par les murs, majoritairement constitué de virages à vitesse moyenne et élevée et compte trois zones DRS. En raison de ce cocktail explosif, plusieurs pilotes ont déjà fait part de leurs inquiétudes. Ainsi Carlos Sainz et Pierre Gasly ont exhorté les commissaires à faire preuve de réactivité si un accident venait à se produire.
Et selon le coéquipier du pilote AlphaTauri, Yuki Tsunoda, deux endroits sont propices à d'éventuels crashs. Le premier concerne la suite de virages du premier secteur, le second, plus inquiétant, implique une zone DRS.
"Je pense que c'est un circuit difficile et exigeant sur le plan physique, surtout dans le premier secteur", a indiqué Tsunoda au micro de Motorsport.com. "Si l'on rate un virage, on en souffre jusqu'au virage 13, donc il faut faire preuve de précision. Ça a l'air d'être un circuit intéressant. Il y a un point d'interrogation sur la zone DRS entre les virages 20 et 23."
Sur les trois zones DRS du circuit de Djeddah, deux d'entre elles comprennent des courbes. Bien que celles-ci soient peu prononcées, les exigences aérodynamiques sont suffisamment importantes pour déstabiliser le train arrière sur le simulateur d'AlphaTauri. Et en éprouvant des difficultés à contrôler sa monoplace dans de l'air "propre", Tsunoda appréhende les premiers tours de course, lorsque le peloton sera encore très compact et les perturbations très fortes.
"Dans le simulateur, avec le DRS activé, j'ai senti l'arrière gigoter", a rapporté le pilote japonais. "Je dirais que sur un tour, sans aucune perturbation aéro, ce sera OK. Mais je ne sais pas [ce qui se passera] dans l'air sale en course, au tour 4 ou 5. Si ce sera comme avec le simulateur, ce sera dangereux."
Tsunoda a également insisté sur les virages rapprochés du premier secteur et les lourdes conséquences que pourrait avoir une erreur de pilotage au début de cette séquence. "Le premier secteur est vraiment difficile parce que les virages sont rapprochés et liés", a-t-il estimé. "Donc si l'on commet une erreur dans un virage et que l'on manque la bonne trajectoire, ça nous affecte énormément jusqu'au virage 13. C'est vraiment un circuit spécial, je dirais qu'il n'est pas comme les autres."
Les virages de Djeddah font-il penser à ceux d'un circuit de jeu vidéo ? Selon le Japonais, cela ne fait aucun doute : "Oui, exactement. Je n'ai jamais vu ce genre de choses avec le premier secteur."
Propos recueillis par Luke Smith et Jonathan Noble
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