Williams a modifié sa livrée pour perdre du poids

Il y a deux semaines en Australie, Williams a introduit une livrée modifiée en réponse au poids trop important de sa monoplace.

Alex Albon, Williams FW44

Photo de: Carl Bingham / Motorsport Images

La nouvelle réglementation, introduite cette saison en F1, donne encore des maux de tête aux ingénieurs. Au-delà du marsouinage, l'autre problème majeur de cette nouvelle génération de monoplaces est son poids. En effet, de nouveaux dispositifs de sécurité et les roues 18 pouces ont fait prendre de la masse aux voitures. Avec une première limite à 795 kg, les équipes avaient trouvé un accord pour faire monter ce poids minimal requis à 798 kg, lors de la deuxième semaine d'essais hivernaux à Bahreïn.

Mais cela n'était pas suffisant pour certains, qui restaient bien au-dessus de cette limite. En début de saison, Motorsport.com avait déjà noté que des écuries avaient retiré de la peinture pour perdre quelques centaines de grammes. À Bahreïn, pour le Grand Prix inaugural, Aston Martin avait déjà supprimé certaines zones peintes (pour perdre 350 grammes), tandis que McLaren avait enlevé l'orange de sa boîte à air.

Désormais, c'est au tour de Williams de rejoindre ce groupe d'équipes n'ayant d'autre choix que de modifier sa livrée. Et les changements sont encore plus radicaux pour l'écurie de Grove, alors que la fibre de carbone remplace désormais le bleu foncé au niveau des pontons, de la boîte à air ou bien encore des ailerons. Dave Robson, responsable de la performance chez Williams, explique qu'il est très compliqué de baisser le poids d'une F1, et que la perte de chaque gramme est bonne à prendre.

"Vous voulez toujours avoir une voiture plus légère et je ne sais pas à quel point cela se voit, mais la livrée est différente", affirme le Britannique. "Réduire le poids de la peinture de la voiture est une solution. Je ne sais pas où nous nous situons par rapport aux autres écuries, c'est très dur de savoir, mais c'est un véritable défi de réduire le poids de ces voitures. C'est quelque chose d'autre sur quoi nous devons continuer de travailler."

Alex Albon, Williams FW44
Nicholas Latifi, Williams FW44

S'il est difficile de lier l'impact de cette perte du poids à des résultats, Alex Albon est tout de même parvenu à empocher le premier point de l'écurie sur le circuit de l'Albert Park. En conservant sa gomme dure jusque dans l'avant-dernier tour, le Thaïlandais est parvenu à décrocher la dixième place, lui qui s'élançait en queue de peloton. Selon Robson, la difficulté majeure à laquelle Williams fait face est la recherche d'un équilibre sur sa voiture.

"Il existe quelques limites", estime l'ingénieur. "Il y en a une constante, qui est l'équilibre, les pilotes nous en ont parlé et nous l'avons amélioré depuis les essais à Bahreïn. Nous avons bien progressé, et il y a des pièces en développement qui devraient encore nous aider. Il y a un peu de ça à régler. En termes de hauteur de caisse et de marsouinage, je pense que nous sommes plutôt proches d'être capable d'opérer dans la bonne fenêtre. Si nous nous trompons légèrement, nous risquons d'endommager le plancher, donc il s'agit probablement de notre limite. Mais nous sommes assez proches de là où nous voulons faire rouler la voiture. Quant au reste, au-delà de ce problème d'équilibre que nous essayons de résoudre, nous avons juste besoin d'une petite charge supplémentaire pour nous aider à mettre les pneus en température et nous rendre plus rapides partout."

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