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MotoGP GP d'Italie

Espargaró : Les Ducati sont "stables comme des Formule 1"

Aleix Espargaró ne se cache pas derrière sa condition physique pour justifier l'intégralité des difficultés rencontrées au Mugello ce week-end. Compte tenu de sa condition, son résultat peut apporter satisfaction, mais Ducati domine son sujet et Aprilia est à la traîne...

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team

Sixième du Grand Prix d’Italie disputé dimanche, soit deux positions de mieux que ce qu'il a fait en course sprint, la veille, Aleix Espargaró a collecté un total de 12 points au championnat, finalement assez représentatifs de son niveau en 2023.

C’est dans la douleur que l’Espagnol a été contraint de se présenter au départ des courses ce week-end, se remettant d’une blessure au pied encore vive, qui pose par ailleurs encore de grandes questions. Satisfait d’avoir pu faire le nécessaire, le pilote Aprilia attendait cependant encore cette journée de lundi pour obtenir des réponses sur les raisons pour lesquelles sa rémission est si difficile.

"Je vais à l’hôpital [ce lundi] pour faire d’autres examens car les docteurs ne comprennent pas pourquoi je ressens tant de douleur, pourquoi le pied est plein de sang alors que rien n’est cassé. Il faut faire d’autres tests pour voir s’il n’y a pas quelque chose au niveau des ligaments ou autre chose", décrit celui qui admet qu’il ne "[s']attendait pas à piloter comme ça après les premiers essais : la douleur que je ressentais était folle".

Loin de 2022... et des Ducati

Évoluant neuvième au général avec 54 points, ex-aequo avec Fabio Quartararo, et un petit point devant son équipier chez Aprilia Maverick Viñales, le quatrième du championnat 2022 demeure l’un des dix pilotes du plateau à avoir ramené des points lors de chacune des six épreuves de ce début de saison.

Mais à pareille époque l’an dernier, Espargaró comptait déjà un total de 82 unités, sans courses sprint, à la faveur d’une victoire, deux autres podiums et une neuvième place comme plus mauvaise arrivée en course.

Quel que soit son état physique, Espargaró estime que les Ducati évoluent dans un autre monde et que la concurrence aura la vie bien difficile pour atteindre un tel niveau.

"Je n’avais pas trop de douleur en course, mais je ne pouvais pas vraiment utiliser le frein arrière, alors je levais juste le pied et jouais avec, ce qui fait que j’ai fini vraiment, vraiment fatigué. Mais ce n’est pas une excuse : nous n’avions pas le niveau de compétitivité pour égaler les Ducati…" commence-t-il.

"On a travaillé jusque tard [samedi] soir pour trouver un meilleur équilibre avec la moto et plus de vitesse en virages, mais on ne pouvait même pas le faire avec un changement de géométrie. C’est fou ce qu’ils étaient rapides ! J’ai fait mon record sur le tracé du Mugello [samedi] mais ce n’était pas assez. Pecco vole ! Il est l’homme à battre, mais tous ses camarades dans les différentes équipes le suivent. Álex Márquez avec la Gresini, les Mooney Boys, les gars de chez Pramac ont aussi des ailes… Ça ne va pas être facile pour les autres."

"Ce que j’aime − ou déteste − le plus, c’est de voir la facilité qu'ils ont quand ils pilotent. Le tour de pole position de Pecco ? Il n’y a pas du tout de mouvement, c’est fou ! La stabilité qu’il a, on dirait de la Formule 1 ! La quantité de puissance qu’ils sont en mesure de mettre au sol, on ne peut pas égaler ça."

Le podium du GP d'Italie MotoGP

P. Pilote Tours Temps Écart Intervalle km/h Points
1 Italy Pecco Bagnaia 23 41'16.863     175.3 25
2 Spain Jorge Martín 23 41'17.930 1.067 1.067 175.2 20
3 France Johann Zarco 23 41'18.840 1.977 0.910 175.1 16
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