Marini progresse à son rythme dans l'ombre de Bastianini et Martín

Luca Marini évite de se comparer directement à Enea Bastianini et Jorge Martín, arrivés en MotoGP en même temps que lui et déjà vainqueurs. Lentement mais sûrement, l'Italien se rapproche à son tour des premières places.

Luca Marini, VR46 Racing Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Trois pilotes ont disputé leur première saison en 2021, chacun au sein d'équipes satellites de Ducati. Jorge Martín a été le premier à émerger aux avant-postes, signant la pole dès son deuxième week-end de course et s'offrant un succès au cœur de l'été. Fin 2021, Enea Bastianini s'est également illustré en menant une Desmosedici vielle de deux ans au podium à deux reprises, et son parcours vers le sommet a continué cette année avec trois victoires, ce qui lui a ouvert les portes de l'équipe officielle, une place que Martín convoitait également. Le troisième de ces rookies, Luca Marini, a connu une éclosion plus discrète.

Le vice-Champion 2020 du Moto2 – à seulement neuf points de Bastianini – n'a décroché que deux top 10 l'an passé mais se rapproche peu à peu des premières positions. Il compte déjà cinq arrivées parmi les dix premiers cette année et reste sur une quatrième place au Red Bull Ring, son meilleur résultat en MotoGP. Conscient que ses résultats n'ont pas été aussi spectaculaires que ceux de Bastianini et Martín, Marini se satisfait de son ascension.

"Je pense que ma progression personnelle est très bonne", a déclaré l'Italien au site officiel du championnat. "Je suis vraiment satisfait de mon potentiel et de mon pilotage. Je pense que j'ai beaucoup progressé depuis l'an dernier et la saison précédente, c'est juste que quand on fait une comparaison avec Enea et Jorge, ils font un travail fantastique. Ils décrochent de très bons résultats."

"L'an prochain, l'un d'eux sera dans l'équipe officielle et ils le méritent mais si je ne me compare pas à eux, je pense que ma progression est également très bonne. Mon parcours a été différent au cours de ces deux premières années en MotoGP. J'ai peut-être eu plus de problèmes mais maintenant je pense que j'ai le potentiel pour jouer les premières places et ça me satisfait vraiment et me donne la motivation pour travailler plus tous les jours et me battre pour la victoire et le podium à chaque course à l'avenir."

Luca Marini, VR46 Racing Team

Marini prêt à jouer le podium

L'an dernier, Luca Marini et Enea Bastianini disposaient de la même Ducati d'ancienne génération dans le team Avintia alors que cette saison, Marini roule avec le modèle 2022 chez VR46, tandis que son compatriote pilote la version 2021 de la moto avec Gresini. Cette moto plus récente n'a pas toujours été un avantage pour Marini tout comme pour ceux qui en disposaient, à l'image de Jorge Martín, Ducati ayant eu besoin de plusieurs courses pour en tirer le meilleur.

Le demi-frère de Valentino Rossi doit également parfaire son apprentissage dans une formation qui découvre le MotoGP cette année, et sent désormais que les éléments sont réunis pour prétendre au podium. "L'équipe a bien travaillé et ça me satisfait parce que nous n'avons pas d'expérience, tout le monde est nouveau ici", rappelait Marini après avoir vu l'arrivée au pied du podium en Autriche. "On a besoin de cette première année pour comprendre les choses.

"Je pense qu'on grandit vraiment", a-t-il ajouté. "Si on évite les ennuis dans les premiers tours, on est tout le temps performants. C'était le cas dans les dernières courses. Je peux me battre pour le podium à toutes les courses."

Marini sent encore une marge de progrès dans les réglages et compte particulièrement sur les deux journées de tests prévues la semaine prochaine, une rare occasion de travailler en profondeur sur tous les paramètres de sa moto. "Je sens que suis tout le temps là", précisait-il face aux journalistes à Spielberg.

Luca Marini, VR46 Racing Team

"Ça dépend des situations, surtout des positions sur la grille. Mes sensations sont bonnes. Je sens qu'on doit faire quelques changements sur la moto pour qu'elle soit à 100% comme je le veux, mais on s'en rapproche et je pense qu'il faudra attendre le test de Misano parce qu'on n'a pas le temps [de faire les changements] au cours d'un week-end classique."

Avant ce test potentiellement décisif, Marini a une course à disputer sur ses terres et où il avait réalisé son premier coup d'éclat en MotoGP l'an passé, en prenant la troisième place des qualifications. Même si la performance a été reproduite à Termas de Río Hondo et au Mugello cette année, il reste prudent sur ses chances ce week-end.

"L'an denier je me suis retrouvé en première ligne parce qu'il y avait des gouttes de pluie. Dans une situation classique, je ne sais pas si je pourrais le refaire, mais c'est totalement différent cette année. On verra. Il faudra que ça commence bien le vendredi et entrer directement en Q2, puis faire de bonnes qualifications. Avec de bonnes qualifications, tout est possible."

Lire aussi :

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article

Voir aussi :

Article précédent La méthode Espargaró, entre bulle familiale et souffrance physique
Article suivant Frères Márquez : Alzamora remplacé par un dirigeant de Red Bull

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France