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Márquez sur Rossi : "J'aimerais faire la paix avec lui"

La situation entre les deux hommes s'est certes peut-être assagie depuis l'Argentine, elle n'en demeure pas moins très fraîche, au grand regret du Champion en titre.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Des banderoles
Marc Marquez, Repsol Honda Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing se touchent
Marc Marquez, Repsol Honda Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing se touchent
Marc Marquez, Repsol Honda Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing se touchent
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Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team

Il y a cinq mois, la saison 2018 de MotoGP connaissait un début mouvementé avec un nouvel épisode dans l'adversité opposant Marc Márquez à Valentino Rossi. Cette fois-ci, l'événement se déroula en Argentine, sur une piste en partie détrempée, où le pilote Honda, visiblement trop optimiste et agressif dans de pareilles conditions, avait manqué un freinage pour venir percuter le Docteur, avant que ce dernier ne perde le contrôle de sa machine une fois dans l'herbe humide.

Cinq mois après les faits, le temps a commencé à faire son œuvre et la relation entre les deux hommes s'est détendue (au moins est-il envisageable de les voir côte à côte en conférence de presse), mais aussi distendue.

Un éloignement qu'a dit regretter le numéro 93 au cours d'une interview accordée à la chaîne Sky Sport : "J'aimerais faire la paix avec lui, je n'ai aucun problème avec Valentino. En Argentine, tout était plus calme. J'ai fait une erreur, et j'ai eu de la malchance que ça tombe sur Rossi, j'ai aussi essayé de m'excuser."

Pas de détente cette fois-ci

Il y a deux ans, dans la foulée d'une saison 2015 déjà marquée par la rivalité entre les deux hommes, le décès de Luis Salom lors du Grand Prix de Catalogne avait permis d'instaurer un processus de détente, bien vite balayé en avril dernier en Amérique du Sud.

Mais le fait est que, à l'entente des sifflets récurrents lors des podiums, c'est bien Rossi qui remporte la bataille du cœur dans le contentieux qui l'oppose à son homologue de chez Honda.

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Une situation ne perturbant pas outre-mesure Márquez, qui assure faire abstraction des vociférations prononcées à son encontre, même s'il déplore qu'elles soient le signe d'un manque de conscience quant aux risques pris par les pilotes en piste. "Est-ce que les sifflets sur le podium m'ennuient ?" interroge-t-il. "Je ne les aime pas plus que d'autres, c'est comme au football. Je soutiens Barcelone, mais quand le Real Madrid gagne et joue mieux, j'applaudis les adversaires qui méritent les trois points."

"Je ne les aime pas [les sifflets] parce que nous sommes en piste à 300 km/h, nous risquons notre vie à chaque fois que nous montons sur la moto. Si vous êtes un fan, vous aimez voir des dépassements, pas les couleurs de celui qui roule. J'ai toujours demandé à mes fans de respecter tous les pilotes car après une course il y en a une autre, et la vie continue. Ce serait bien si on effaçait tout."

Ce week-end à Misano, l'Espagnol aura fort à faire s'il veut renouer avec une victoire qui se refuse à lui depuis la mi-juillet et un succès sur le Sachsenring. L'ambiance devrait lui être hostile, alors que le circuit, situé près de la côte Adriatique, est aussi localisé à une petite quinzaine de kilomètres de Tavullia, le fief de Rossi.

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