McLaren rappelle que "le règlement a été appliqué"

Andreas Seidl estime chez McLaren que les bonnes décisions ont été prises par la FIA lors du Grand Prix de Belgique.

Daniel Ricciardo, McLaren MCL35M

Photo de: Charles Coates / Motorsport Images

Directeur de l'écurie McLaren, Andreas Seidl a choisi le fatalisme pour évoquer le simulacre de Grand Prix qui s'est déroulé en Belgique dimanche. L'Allemand a rappelé que le sport automobile restait dépendant des conditions météorologiques, avant d'évacuer de façon plutôt pragmatique la question de l'attribution des points.

À Spa-Francorchamps, la pluie qui est tombée hier sans discontinuer n'a jamais permis de lancer réellement la course, dont le résultat a été entériné après quelques tours passés derrière la voiture de sécurité. Les conditions étaient telles que Seidl estime qu'aucune discipline n'aurait de toute manière pris le risque de donner le départ dans de telles circonstances.

"Je pense que nous devons simplement l'accepter, car la seule alternative pour garantir de courir à 100% serait de faire une course indoor", a-t-il réagi. "Il faut accepter le fait que, lorsque l'on fait de la course, des journées comme celle-ci, où il est impossible de rouler peu importe le type de voiture, peuvent arriver. Avant toute chose il y a le problème de l'aquaplaning, en plus de la visibilité pour les pilotes dans la voiture à cause du spray. Je n'imagine aucune voiture qui serait autorisée à courir de manière sûre dans des conditions comme celles que nous avons eues."

Seidl considère donc que la direction de course a pris les bonnes décisions, y compris lorsqu'une deuxième tentative a été faite en renvoyant les pilotes en piste en fin d'après-midi.

"Comme nous l'avons vu lors des jours précédents, ça peut aller assez vite pour voir la piste sécher et permettre de courir", souligne-t-il. "Concernant le dernier restart, nous avions vu la même chose que Michael [Masi] au niveau des prévisions : qu'il y avait une fenêtre potentielle d'arrêt de la pluie. Et avec 20 voitures en piste, ça aurait pu aller vite. Je pense que c'est l'intention qu'il y avait derrière cette tentative de restart. Malheureusement, nous ne pouvons pas contrôler la météo et ça n'a pas marché. Il est clair que la sécurité passe avant tout, et à cet égard, les bonnes décisions ont vraiment été prises."

Concernant la demi-attribution des points, qui dans le cas de McLaren a permis de glaner six unités grâce à la quatrième place de Daniel Ricciardo, Seidl évacue la question en renvoyant purement et simplement à la réglementation.

"Bien sûr, personne ne veut qu'une course se termine comme ça, mais il y a un règlement en place et il a été appliqué", conclut-il. "Il est également clair que nous en avons bénéficié, car nous avions une voiture en quatrième position qui a profité du bon résultat que nous avons signé avec Daniel en qualifications. Et il est clair que toutes les équipes qui n'en ont pas bénéficié, en fonction de leur position au championnat, se lamentent et se plaignent maintenant. Ça fait partie de la nature de la F1."

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