En quête de confiance, Zarco vise le top 7

Johann Zarco arrive en Malaisie avec des objectifs élevés, mais réalisables selon lui s'il parvient à trouver la confiance nécessaire sur une Honda RC213V qu'il découvre encore.

Johann Zarco, Team LCR Honda

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Après son retour au Grand Prix d'Australie, Johann Zarco retrouve le circuit de Sepang, en Malaisie, pour l'avant-dernière épreuve de la saison. Dernier round de l'éprouvante tournée outremer, la course se dispute dans un climat très particulier, contrastant totalement avec le froid et le vent de la semaine dernière, à Phillip Island.

Le pilote français s'est donc acclimaté à la chaleur et l'humidité de la Malaisie depuis lundi afin de se préparer au maximum pour ce rendez-vous. Jeudi, l'occasion était bonne de revenir sur ce premier Grand Prix en Honda, et d'en faire un premier bilan, après une 13e place finale, sur les talons de la KTM de Pol Espargaró.

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"Lundi matin j'ai atterri à Kuala Lumpur, c'est toujours bien de s'acclimater à la chaleur, même si je reste au bord de la piscine ! On s'habitue à la météo en restant dehors. L'Australie a été un week-end important, je n'ai pas chuté, et ça c'est un point important. Je n'ai pas fait des choses incroyables sur la Honda pour le moment, mais je n'ai pas été ridicule, donc je juge la situation moyenne pour le moment."

Alors qu'il avait dû découvrir une toute nouvelle machine sur le mouillé lors des EL1 en Australie, Johann Zarco sait qu'il pourra débuter le week-end avec une base qu'il connaît mieux. Une donnée importante, qui devrait lui permettre de tout de suite augmenter son rythme, et se montrer sous un meilleur jour dimanche après-midi. Alors que le tracé de Sepang lui a bien réussi par le passé, le Cannois assure ne pas y penser, et simplement se concentrer sur le travail du week-end, avec une petite dose d'humilité.

"Je me suis habitué à la moto, j'ai pu faire toute une course avec, ce qui est déjà beaucoup. Il faudra d'entrée, dès les EL1, attaquer sur un meilleur rythme. Le fait d'attaquer sur un bon rythme tout de suite, ça permet de le garder jusqu'à la fin du week-end, et de faire un meilleur travail avec de meilleures performances. Je ne me mets pas trop en tête le fait que cette piste puisse me réussir, avec l'expérience il faut prendre un peu comme ça vient. Il y a des pistes où on croit bien faire et finalement non, d'autres sur lesquelles on arrive un peu plus humble et on s'en sort mieux, voilà. [Il faut] toujours un brin d'humilité pour donner le maximum et bien se concentrer", a-t-il expliqué au micro de Canal+.

Après avoir enduré une première partie de saison calamiteuse au guidon de la KTM RC16, menant à sa fin de contrat anticipée, le numéro 5 recherche activement de la confiance sur la RC213V. Point positif, Zarco estime que si cette dernière est retrouvée le plus rapidement possible, elle pourrait lui permettre de tutoyer de nouveau les sommets du MotoGP, auxquels il était habitué sur sa Yamaha Tech3 lors de ses deux premières saisons.

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"Sur la moto, on sent vraiment que Honda a de l'expérience. Les réglages sont bien préparés. Il faut juste récupérer une énorme confiance de la moto, quand on entre dans le virage, penser qu'on peut toujours y aller plus vite. C'est ce à quoi je dois m'habituer, et je pense que j'aurai le sourire sous le casque, et que j'irai vite. Parfois je sens ça, parfois non, il faut que ça devienne automatique et je pense qu'à partir de ce moment je serai directement dans le top 10 ou le top 7."

Le top 7 peut sembler être un objectif ambitieux, mais Johann Zarco l'assume, même si Pol Espargaró venait de nouveau à le battre : "C'est aussi un objectif [de battre Espargaró], mais je dois être au moins dans le top 7 pour montrer que je suis un pilote de course et que je peux être avec les meilleurs. Si je suis dans le top 7 et que Pol est cinquième, je pense que je serai heureux pour moi et pour Pol. Je dois me montrer plus à l'avant, la bagarre avec Pol était très bonne en Australie. J'aurais peut-être pu avoir plus de rythme que lui, mais je n'ai pas pu l'utiliser pour le lâcher, il est resté là et ensuite on s'est vraiment battu", a-t-il expliqué avant de balayer d'un revers de la main toute pression que cela pourrait engendrer : "Ce n'est pas de la pression, c'est juste la réalité ! Si tu fais du bon travail, que tu gères bien les choses, tu dois être là. Être honnête avec moi-même, c'est tout."

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