Alonso surpris par la défense "assez agressive" d'Ocon
Huitième du GP de Hongrie 2022 de F1, Fernando Alonso n'a pas manqué de mettre en avant la défense "assez agressive" à laquelle il a dû faire face de la part de son coéquipier Esteban Ocon.
Alpine a placé ses deux voitures dans les points au terme du Grand Prix de Hongrie, mais Fernando Alonso et Esteban Ocon se sont livré en piste un duel relativement âpre, notamment dans deux phases de la course.
Au départ, tout d'abord, quand le Français a autoritairement fermé la porte à son équipier le long du muret des stands et conservé ensuite l'avantage au premier virage. Lors de leur seul arrêt ensuite, où Ocon, malgré des pneus "froids" en sortie des stands, a résisté à Alonso au virage 3 au point où les deux pilotes ont été dépassés d'un seul mouvement par Daniel Ricciardo, sur des pneus en température.
Après la course, le double Champion du monde espagnol, finalement passé devant Ocon au 41e tour pour terminer huitième, s'est étonné de la situation devant les médias, dont Motorsport.com, sans toutefois vouloir entrer dans la polémique.
Vous avez fait fonctionner la stratégie à un arrêt avec les pneus durs. Au début, vous aviez l'air un peu contrarié par la défense d'Esteban, pouvez-vous nous raconter tout ça ?
Oui, il était assez extrême. Forcément, j'ai levé le pied [au départ] et il ne s'est rien passé. Il s'agit sûrement d'une opportunité manquée. Au départ, j'ai pris un bon envol, mais comme je l'ai dit, je n'ai pas vraiment de commentaire à faire.
Quant à la stratégie, je pense que nous étions trop lents. C'est le problème. Je ne pense pas qu'une stratégie à un arrêt était pire – ou nettement pire – que deux arrêts, mais notre rythme n'était pas aussi bon aujourd'hui qu'hier. Je ne sais pas si c'était dû aux conditions, au vent ou à la température. Nous semblions être en difficulté avec les deux composés. Dans l'ensemble, je pense que nous devons être fiers et satisfaits d'avoir marqué autant de points que McLaren. Nous avions probablement des attentes plus élevées en partant cinquième et sixième.
La bataille après les arrêts a aussi permis à Daniel de passer à un moment donné. N'était-ce pas frustrant quand il vous a dépassé ?
Oui, aussi, mais Daniel était évidemment sur une stratégie différente, donc ce n'était pas trop inquiétant à ce moment-là. Ce n'était pas un problème trop important.
Est-ce que vous et votre coéquipier devez discuter après une course comme celle-là ?
Non, je ne pense pas. Comme je l'ai dit, nous essayons toujours d'être durs en course mais en laissant toujours 1% de marge pour ne pas avoir d'incidents. Nous n'en avons jamais eu et nous n'en aurons jamais.
À ce moment-là, dans le casque, étiez-vous agacé par la situation ?
Bien sûr, bien sûr. On est un peu surpris par cette défense. Mais comme je l'ai dit, je fais parfois la même chose, il fait parfois la même chose ou n'importe quelle autre équipe [fait la même chose]. C'est comme ça.
Avec Benjamin Vinel et Aurélien Attard, propos recueillis par Luke Smith
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