Calendrier F1 : les circuits les plus menacés à court terme
Tous les circuits du calendrier F1 disposent désormais d'un accord qui couvre au moins la saison 2025, mais la menace sur certaines destinations européennes reste d'actualité.
Avec 24 dates au calendrier, dont six week-ends au format sprint, la saison 2024 s'annonce comme la plus chargée de l'Histoire de la Formule 1. Les circuits visités par la discipline luttent régulièrement pour sauver leur place, avec des enjeux financiers énormes, et le championnat est de plus en plus enclin à s'engager sur de longues durées, ce dont les organisateurs peuvent témoigner à Melbourne et Bahreïn.
Si certaines épreuves ont malheureusement disparu, à l'image du Grand Prix de France qui a eu lieu pour la dernière fois en 2022, d'autres ont réussi à convaincre pour s'installer durablement, y compris quand le contexte pouvait leur être défavorable. L'on pense notamment au continent européen, mais la menace n'y est toutefois pas totalement écartée.
Cette semaine, la F1 a prolongé de dix ans son accord avec Silverstone pour l'organisation de l'emblématique Grand Prix de Grande-Bretagne. Et il y a trois semaines, elle a annoncé son arrivée dans les rues de Madrid en 2026, tout en maintenant la porte entrouverte pour que Barcelone continue peut-être à accueillir le paddock à l'issue de son contrat dans deux ans.
La prolongation de contrat avec Silverstone signifie que plus aucun des circuits visités par le championnat en 2024 n'est menacé à très court terme : tous les promoteurs ont un accord en place pour la saison suivante. Néanmoins, au moment de faire l'état des lieux pour ce qui est de la durée du bail de chacun, l'étau se resserre sur les destinations qui vont se retrouver sous pression.
Sur le Vieux continent, on dénombre cinq pistes dont l'avenir au-delà de la saison 2025 n'est pas encore assuré, et non des moindres : Imola, Monaco, Spa-Francorchamps, Monza et Zandvoort. S'ajoutent, dans le même cas de figure et ailleurs dans le monde, le Grand Prix de Mexico et celui de Chine, qui va faire cette année son grand retour, une première depuis la pandémie de Covid il y a quatre ans.
Le cas de Monaco est, on le sait, un peu à part en raison de l'exception dont a toujours joui le Rocher jusqu'ici. Pour Spa-Francorchamps et Zandvoort, l'avenir pourrait s'éclaircir puisque des travaux ont été menés en Belgique alors que le tracé néerlandais a souvent été érigé en modèle d'organisation d'événement populaire ces dernières années.
Le dossier italien est peut-être le plus précaire, même si Monza a pris les choses en main en lançant un vaste chantier de rénovation et que l'arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari pourrait constituer un argument de poids.
Les contrats en cours
Shanghai | 2025 |
Imola | 2025 |
Monaco | 2025 |
Spa-Francorchamps | 2025 |
Zandvoort | 2025 |
Monza | 2025 |
Mexico | 2025 |
Bakou | 2026 |
Barcelone | 2026 |
Austin | 2026 |
Singapour | 2028 |
Suzuka | 2029 |
Djeddah | 2030 |
Red Bull Ring | 2030 |
Abu Dhabi | 2030 |
Interlagos | 2030 |
Miami | 2031 |
Montréal | 2031 |
Hungaroring | 2032 |
Losail | 2032 |
Las Vegas | 2032 |
Silverstone | 2034 |
Madrid | 2035 |
Bahreïn | 2036 |
Melbourne | 2037 |
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