L'histoire du fan de Ferrari impossible sous Ecclestone, selon Carey

C'est la belle histoire de ce Grand Prix d'Espagne.

Kimi Räikkönen, Ferrari, avec Thomas, un jeune fan

Kimi Räikkönen, Ferrari, avec Thomas, un jeune fan

Ferrari

Le petit Thomas, originaire d'Amiens, se faisait une joie d'assister au Grand Prix d'Espagne avec ses parents. Or, au départ, c'est le drame : son pilote préféré Kimi Räikkönen a été impliqué dans un accrochage et contraint à l'abandon.

Les caméras ont alors capturé l'image de l'enfant, qui pleurait à chaudes larmes dans les tribunes, déçu par le retrait prématuré de son favori. Cette vidéo a fait le tour des réseaux sociaux, engendrant l'émotion générale.

Cependant, tout est bien qui finit bien, puisque Thomas et ses parents ont été invités dans l'hospitalité Ferrari quelques instants plus tard pour une rencontre avec le Champion du monde 2007 que le jeune Français n'oubliera certainement jamais.

Ce "moment spécial" aurait-il été possible lorsque la Formule 1 était gouvernée par Bernie Ecclestone ? Selon Chase Carey, nouveau PDG de la F1, il est clair que non.

"On a beaucoup parlé du petit garçon qu'ils sont allés chercher, mais ils l'ont fait de leur propre initiative, avec un sentiment de liberté qu'ils n'auraient pas eu il y a un an", souligne Carey. "Je ne leur ai pas dit d'aller chercher le petit garçon, il y a des gens qui l'ont fait de leur propre initiative, qui ont pensé que ce serait un moment spécial, et c'était le cas."

 

Un vent de fraîcheur

Le Grand Prix d'Espagne a été la première étape d'un projet de Liberty visant à améliorer l'expérience des spectateurs sur les week-ends. On y retrouvait ainsi une tyrolienne, un atelier d'arrêts au stand et des tours de circuit dans une Minardi F1 biplace.

Pour couronner le tout, c'est une bataille palpitante pour la victoire qui a opposé Lewis Hamilton à Sebastian Vettel, d'où une satisfaction certaine de Chase Carey.

"À Barcelone, nous avons lancé non pas des événements révolutionnaires mais un certain nombre de choses que presque tout le monde a apprécié comme un 'vent de fraîcheur, d'énergie et de passion'", souligne l'Américain. "Nous avons connecté les diverses parties, nous avons trouvé un incroyable niveau d'enthousiasme qui n'existait pas, et dans une certaine mesure, on pourrait dire qu'il y avait presque de la frustration pour les gens qui avaient l'impression qu'il n'y avait personne avec qui partager des choses."

"Il ne fait aucun doute que certaines choses vont changer plus vite que d'autres. Nous avons eu davantage d'événements, de grands moments comme la touchette de Vettel et Hamilton à la sortie des stands, et nous avons plus ou moins laissé faire."

Un carnaval

L'absence de la Formule 1 sur les réseaux sociaux, à laquelle la FOM n'avait mis un terme que début 2016, était symptomatique d'une F1 évoluant encore dans le XXe siècle dans certains domaines. Carey mentionne notamment les boutiques de produits dérivés, qui "ressemblent à un carnaval d'il y a 20 ans" parce qu'il y a "des T-Shirts accrochés au mur".

La priorité n'est toutefois pas uniquement de créer une meilleure expérience pour les fans, mais aussi de rentabiliser l'ensemble des opérations : "En faisant les choses comme il faut, nous devrions gagner de l'argent, pas en dépenser, en créant une plateforme quand on a plus de 100''000 personnes, et la télévision, et des gens qui prennent des photos. Il y a plein de gens qui veulent en profiter, et cela nous donne l'opportunité de gagner de l'argent avec."

Propos recueillis par Adam Cooper

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