Grosjean : "Il faut que l'on commence à s'en prendre à nous-mêmes"
Pour Romain Grosjean, l'écurie Haas doit arrêter de "s'en prendre aux pneus et commencer à s'en prendre" à elle-même après de nouvelles difficultés rencontrées au Grand Prix de France.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
La structure américaine semble être l'une des plus sévèrement touchées par la modification de la spécification pneumatique, avec des gommes à la bande de roulement moins épaisse dont la fenêtre de fonctionnement paraît plus compliquée à atteindre, et peine à trouver suffisamment de performance pour se battre régulièrement dans les points. Cependant, après les qualifications du GP de France, où aucune des deux Haas n'est entrée dans le top 14, Grosjean pense qu'il faut commencer, pour l'équipe, à prendre une partie de la responsabilité des problèmes de la VF-19.
"Je pense qu'il faut que l'on arrête de s'en prendre aux pneus et que l'on commence à s'en prendre à nous-mêmes. Il fait 50°C [au niveau de la piste] aujourd'hui et c'est un circuit où il y a beaucoup d'énergie. Donc nous n'avons pas vraiment d'excuse pour ne pas chauffer les pneus", a-t-il lancé.
Günther Steiner, le directeur de Haas, a indiqué après les qualifications que la façon dont son écurie se comporterait en course était "juste un mystère". "Il n'y a rien d'autre que je puisse dire hormis 'ça ira' et que nous allons passer de la 15e à la huitième place. Il faut espérer que d'autres vont reculer. Au Canada, nous ne pouvions pas faire fonctionner les pneus mais vendredi [au GP de France], à chaque tour nous perdions presque une seconde. Si c'est le cas, on va être dépassés." Le dirigeant espérait que la performance "viendrait en qualifications avec l'augmentation de la chaleur et de la température en piste, mais ça n'a pas été le cas."
Avec sa plus mauvaise performance d'ensemble de la saison, Grosjean ne cherche pas d'excuses à son équipe. "C'est un week-end difficile jusqu'ici. Je pense que ce [samedi] matin nous étions plus satisfaits de la voiture mais le rythme n'était pas très, très bon. La voiture est très difficile à comprendre, en termes d'équilibre, et le dernier tour [des qualifications] semblait plutôt bon jusqu'au virage 9, ensuite l'arrière s'est dérobé."
"Mais nous n'avons juste aucune explication, donc il faut que l'on aille plus loin, pour comprendre et ensuite s'assurer que la voiture est meilleure. Parce qu'ici il fait chaud, il y a beaucoup d'énergie qui passe dans les pneus, donc on ne peut pas vraiment blâmer les pneus."
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