Horner ne veut pas d'une lutte plus serrée contre Ferrari
Le patron de l'équipe Red Bull, Christian Horner, affirme qu'il n'y a "pas une once" de sa personne qui souhaiterait que Ferrari livre une lutte plus serrée pour le championnat 2022 de F1.

La brillante remontée de Max Verstappen depuis la dixième place sur la grille de départ jusqu'à la victoire au Grand Prix de Hongrie a permis au Néerlandais de prendre 80 points d'avance au classement des pilotes de F1.
Toutefois après une autre course où Ferrari a eu une occasion en or d'aider Charles Leclerc à réduire l'avantage de Verstappen, mais où sa stratégie l'a anéanti, certains regrettent que la lutte pour le championnat soit désormais aussi déséquilibrée. Bien loin est l'intensité de la campagne 2021, où Red Bull était engagé dans une lutte pour le titre ultra serrée avec Lewis Hamilton et Mercedes, qui est allée jusqu'au dernier tour de la dernière épreuve.
Interrogé après la course du Hungaroring pour savoir si une partie de lui souhaitait que les choses soient un peu plus serrées aux points entre Ferrari et son écurie, Horner a répondu : "Il n'y a pas une once de moi qui souhaite cela. L'année dernière, c'était un combat de poids lourds qui a duré 22 rounds. Et je préférerais ne pas avoir à revivre ça."

Max Verstappen au moment de franchir la ligne d'arrivée du GP de Hongrie
Néanmoins, malgré le fait que Red Bull et Verstappen semblent en très bonne position pour les deux championnats à neuf courses du but, Horner reste prudent : "Les classements semblent favorables, et c'est une excellente façon d'entamer la pause estivale. Mais il y a encore beaucoup de courses à faire. Ferrari est rapide, Mercedes revient dans le jeu. Il y a encore un long, long chemin à parcourir dans ce championnat, en plus d'une course sprint. Nous ne prenons rien pour acquis. Il y a encore beaucoup de courses à disputer. Et ce sont des circuits très différents."
La domination de Red Bull sur le championnat cette année s'est matérialisée en dépit du fait qu'elle n'avait pas toujours la voiture la plus rapide, et elle a été renforcée par les problèmes de fiabilité et de stratégie de Ferrari. Cependant, Horner estime que l'une des principales forces de l'écurie autrichienne est de ne pas trop s'avancer.
Et pour cela, il se réfère sans le citer au commentaire du directeur de Ferrari, Mattia Binotto, après le GP de France, qui visait un doublé en Hongrie. "Je pense que même si nous avions gagné d'un tour, j'aurais tout de même toujours été naturellement [prudent]", a déclaré Horner. "Je n'aurais jamais prétendu que nous allions finir premier et deuxième à la prochaine course. C'est la façon dont nous courons. Nous nous concentrons sur ici et maintenant et prenons chaque course comme elle vient."

Les revenus de la F1 en forte augmentation
Audi, une meilleure 11e équipe qu'Andretti pour la F1 ?

Dernières actus
Szafnauer attendait "plus de loyauté" de la part de Piastri
Otmar Szafnauer a déclaré s'attendre à "plus de loyauté" de la part d'Oscar Piastri envers l'écurie Alpine, notamment pour ce qu'elle fait pour lui depuis plusieurs années.
FIA : ce que les pilotes veulent changer pour plus de cohérence
Cela fait des années que la question de la cohérence des sanctions pour les infractions au code de la route F1 est un casse-tête pour les arbitres du championnat, et elle a pris une nouvelle dimension cette saison.
Comment Red Bull a gagné en appui aéro juste avant la trêve
Peu à l'aise sur les pistes nécessitant beaucoup d'appui depuis le début de l'année, Red Bull s'est pourtant imposé sur un circuit de ce genre, au Hungaroring.
Allemagne 1967 : Et le drapeau britannique tomba du podium
Théâtre de la seconde et dernière victoire de Denny Hulme lors de la saison de son premier titre, le Grand Prix d'Allemagne 1967 a vu la fin d'une longue série de podiums occupés par au moins un pilote du Royaume-Uni.