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Leclerc : "Si Vettel reste, je serai heureux"

Charles Leclerc s'adaptera à la situation chez Ferrari dans les années à venir, mais la présence à ses côtés de Sebastian Vettel lui conviendrait parfaitement.

Charles Leclerc, Ferrari SF90, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF90

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

Installé à long terme chez Ferrari, où il a signé en décembre dernier une prolongation de contrat jusqu'en 2024, Charles Leclerc s'adaptera à la situation peu importe qui l'accompagnera dans le garage voisin. Le Monégasque rappelle la logique selon laquelle il respectera la décision de la Scuderia, qui a ouvert des discussions avec Sebastian Vettel. Ce dernier voit son bail arriver à son terme à la fin de l'année et doit encore trouver un terrain d'entente avec l'équipe italienne afin de continuer l'aventure. Révélation de la saison dernière sous les couleurs du Cheval Cabré, Leclerc n'affirme pas de préférence marquée mais assure qu'il serait ravi de poursuivre la collaboration avec le quadruple Champion du monde.

"Je suis très content avec Seb", insiste-t-il. "Je pense que c'était bien [en 2019], même si nous avons eu quelques problèmes en piste comme au Brésil, ou des choses comme ça. Je pense qu'il y a toujours eu de bonnes relations, même si ce n'était probablement pas perçu comme ça de l'extérieur. Donc je serais heureux de le garder, mais je respecterai la décision, qui que ce soit à mes côtés. Au bout du compte, c'est mon boulot de m'adapter à la personne qui se trouve à mes côtés, et l'on peut toujours apprendre de son coéquipier. J'accueillerai bien n'importe qui, mais si Seb reste, je serai assurément heureux."

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À 22 ans, Leclerc dispose d'un avenir serein et assuré chez Ferrari, écurie avec laquelle il a remporté ses deux premiers Grands Prix l'an dernier. Dans ces conditions, il n'a même pas à se poser la question des autres opportunités qu'il y aurait à saisir à court terme. "Je suis heureux où je suis", rappelle-t-il. "L'équipe de mes rêves a toujours été Ferrari, je veux juste amener mon équipe là où elle le mérite et gagner."

Une soif de succès qui est actuellement mise en pause compte tenu de la situation internationale liée à la pandémie de COVID-19. Nul ne sait encore à quoi ressemblera la saison 2020 si elle peut se dérouler et, même si la F1 planche toujours sur un calendrier alternatif de 15 à 18 Grands Prix, ce nombre pourrait être moindre. Cela en ferait-il un championnat au rabais ?

"Ce serait une saison quand même, et celui qui gagnera à la fin de l’année sera quand même Champion du monde, donc ça reste tout aussi important", répond Leclerc, interrogé par Canal+. "Après, ce sera peut-être différent : prendre un risque sur une course pourrait permettre de faire gagner beaucoup de points qui seront très importants, vu qu’il y aura moins de courses. Donc il y aura peut-être plus de risques pris… ou pas. Côté pilotes, ce sera donc un challenge en plus, et ça nous poussera peut-être à essayer des choses qu’on n’a pas essayées auparavant."

Avec Roberto Chinchero et Fabien Gaillard  

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