Le président de Ferrari conforte Binotto mais exige des progrès
Dans le cadre du Grand Prix "maison" de Ferrari à Monza, John Elkann a pris la parole : le président du constructeur italien maintient sa confiance en Mattia Binoto mais affiche fermement son exigence de voir l'écurie progresser.
La Scuderia Ferrari évolue à domicile ce week-end, au Grand Prix d'Italie, dans l'espoir de renouer avec un succès qu'elle cherche à conquérir depuis le Grand Prix d'Autriche début juillet. Alors que le titre mondial s'échappe irrémédiablement, l'écurie italienne veut terminer au mieux sa saison, mais aussi et surtout mettre derrière elle une série d'erreurs qui a inévitablement cristallisé les critiques autour du directeur d'équipe, Mattia Binotto. Ce dernier a reçu le soutien sans faille de son président à Monza, qui attend toutefois des progrès et n'épargne absolument personne en interne.
"Nous avons une immense confiance en Mattia Binotto et nous mesurons tout que lui et nos ingénieurs ont fait", assure John Elkann dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport. "Mais il ne fait aucun doute que le travail à Maranello, dans le garage, sur le muret des stands et au volant doit progresser. Nous devons continuer à nous améliorer et cela vaut pour les mécaniciens, pour les ingénieurs, pour les pilotes et, évidemment, pour tout le management, y compris le directeur d'équipe."
"Nous avons vu qu'il y avait encore trop d'erreurs au niveau de la fiabilité, du pilotage et de la stratégie. Faire confiance à Binotto et à son équipe était la bonne décision, et ça a payé. Grâce à eux, nous sommes compétitifs et nous gagnons de nouveau. Mais je ne suis pas satisfait, car je pense que nous pouvons toujours faire mieux."
John Elkann adopte donc le ton de la confiance, doublé de celui de la fermeté. Une manière d'assumer totalement le choix des hommes, de reconnaître le redressement de la Scuderia après sa catastrophique saison 2020, mais aussi de rappeler les exigences et les ambitions qui, à ce stade, ne sont pas totalement comblées.
"Notre premier objectif était d'être compétitif", admet le président de Ferrari. "Si on ne l'est pas, ça ne sert à rien, même si on travaille sur la fiabilité. C'est pourquoi je crois que d'ici 2026, Ferrari remportera de nouveau les titres mondiaux chez les constructeurs et les pilotes, avec Charles Leclerc en pole position. Nous avons la chance d'avoir deux grands pilotes, probablement la paire la plus forte en Formule 1."
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Voir aussi :
Meilleurs commentaires
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.