Renault : Ocon "pas trop inquiet" malgré "un petit pas en arrière"
Enthousiaste la semaine dernière au volant de la R.S.20, Esteban Ocon reconnaît en revanche ne pas avoir vécu la meilleure matinée possible ce jeudi à Barcelone.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Sur une piste humide en début de séance, Esteban Ocon a été le premier à s'aventurer hors de son garage pour finalement boucler 37 tours peu concluants mais toutefois précieux pour les enseignements qu'ils ont procurés. Car Renault a visiblement pris une mauvaise direction en matière de réglages, un mal pour un bien afin de mieux comprendre le comportement de la nouvelle monoplace. "Je pense que nous avons encore du temps pour être là où nous le voulons", estime le Français. "Aujourd'hui nous avons fait un petit pas en arrière. Donc ce n'est pas exactement là que nous voulons être, nous n'avons pas amélioré la voiture autant que nous le voulions. Mais nous avons beaucoup de données à analyser et nous savons d'où ça vient. Demain nous prendrons une autre direction, et la voiture était très bonne lors des jours précédents, donc je ne suis pas trop inquiet."
Des observations faites en bord de piste, la R.S.20 a parfois donné le sentiment d'être limitée dans sa réactivité au niveau du train avant. Néanmoins, Ocon ne partage pas pleinement ce constat et ne tire pas de conclusion définitive compte tenu des nombreux tests menés. "Nous avons essayé énormément de choses différentes", rappelle-t-il. "Donc parfois elle était délicate au niveau du train avant, parfois au niveau du train arrière. C'était différent sur beaucoup de runs, donc je ne pense pas que ce soit vrai qu'elle soit plus délicate que les autres à l'avant. Les conditions ces derniers jours ont été assez difficiles avec le vent et la fraîcheur. C'est la même chose pour tout le monde donc nous devons essayer de nous adapter."
Le travail mené auprès des ingénieurs est en tout cas crucial et permet aux deux parties de poursuivre l'apprentissage de leur collaboration. Pour Ocon, l'intégration se déroule sans heurt et les liens se créent au fil des journées. "Toutes les équipes ont des points forts et des points faibles, et toutes travaillent différemment", rappelle-t-il. "Dans l'ensemble, j'essaie juste de leur apporter mon expérience. Nous faisons connaissance les uns les autres, nous apprenons comment tout fonctionne et comment nous pouvons collaborer. J'ai fait des essais à Abu Dhabi, des essais ici, du travail dans le simulateur. Donc je me sens très bien intégré et je suis pleinement un pilote Renault."
Dans un milieu de grille qui s'annonce une fois encore très dense, on a senti quelques sourcils se lever à la lecture des performances de Racing Point notamment. Pour Renault et Ocon, il est "encore trop tôt pour parler de ça", même si des tendances se dégagent alors que la fin des essais approche. "Nous devons analyser où nous en sommes exactement par rapport aux autres", conclut le pilote tricolore. "Nous commençons seulement à voir des tendances, mais il est encore un peu tôt. La voiture constitue un pas en avant, une amélioration par rapport à l'année dernière, par rapport à celle que j'ai testée à Abu Dhabi. Mais il nous en faut un peu plus, clairement."
Propos recueillis par Jonathan Noble
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