Ricciardo avait été averti d'éviter le vibreur heurté par Verstappen
Alors que Max Verstappen a vu ses qualifications interrompues par une suspension brisée à Austin, Daniel Ricciardo révèle avoir été averti par son ingénieur d'éviter le vibreur incriminé.
Les mécaniciens inspectent la voiture de Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, après sa rupture de suspension
Andy Hone / Motorsport Images
Max Verstappen a subi une nouvelle mésaventure lors des qualifications du Grand Prix des États-Unis, quand sa suspension s'est brisée sur un vibreur en forme de boudin à la sortie du virage 15. Le Néerlandais n'a ainsi pas pu participer à la Q2 et s'est retrouvé 15e des qualifications.
Verstappen est catégorique sur le fait qu'il a toujours emprunté ce vibreur sans rencontrer le moindre problème, mais son coéquipier Daniel Ricciardo explique s'être intéressé de près à ce sujet avant les qualifications, si bien qu'il lui a été déconseillé d'y poser les roues.
"Ce matin, j'ai déjà vu quelques voitures les prendre, et je crois que Max en faisait partie", commentait-il ce samedi soir. "J'ai regardé les données avant les qualifications pour voir ce que cela infligeait à la voiture, l'impact, et dès cet instant, mon ingénieur m'a conseillé de ne pas le faire. Donc j'ai décidé de rester à l'écart."
"Je me rappelle avoir heurté le vibreur à la sortie du dernier virage dans mon dernier tour de qualifications, l'an dernier. Cela avait ébranlé ma direction et mon aspiration. Cela ne vaut vraiment pas le coup, à moins que ce soit dans le dernier virage où l'on s'en moque un peu."
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing, salue les fans
Photo de: Zak Mauger / LAT Images
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14
Photo de: Glenn Dunbar / LAT Images
Un lourd déficit en Q3
Ricciardo s'est classé cinquième lors des trois phases des qualifications, relégué à près d'une seconde des Mercedes et des Ferrari en Q3. Selon lui, ce gouffre a pour origine le fait que Red Bull ne tire plus avantage de son fort appui aérodynamique sur le Circuit des Amériques.
"J'explique ça en partie par le fait que c'est un peu comme Silverstone désormais, le premier secteur est un secteur de puissance et non d'appui aérodynamique", analyse l'Australien. "Le virage 2 se passe à fond, tout comme le 3, le 4 et le 5, tandis que dans le 6, c'est à peine si on lève le pied, autant dire que c'est à fond. Si nous avons plus d'appui, nous ne gagnons pas de temps à cet endroit-là, nous en perdons parce qu'ils sont à fond avec davantage de puissance."
"De plus, [Mercedes et Ferrari] ont encore plus de puissance en qualifications. Ce sera plus serré en course. Mais ils sont rapides ici. Ferrari est davantage une surprise que Mercedes. Je savais que Mercedes serait rapide, mais Ferrari a également trouvé du rythme."
Propos recueillis par Jonathan Noble
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