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Mazepin multiplie les tête-à-queue, Steiner reste patient

Avec deux nouvelles pirouettes lors de la première séance d'essais libres à Imola, Nikita Mazepin continue de se faire remarquer mais conserve le soutien total de son écurie.

Nikita Mazepin, Haas VF-21

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Le chiffre est de sept. Lors du premier Grand Prix de la saison, à Bahreïn, et des Essais Libres 1 d'Imola, Nikita Mazepin a été l'auteur de pas moins de sept tête-à-queue, dont celui qui a mis un terme à sa course à Sakhir au bout de trois virages seulement. Dans un tel contexte, certains pilotes verraient déjà leur position fragilisée au sein de leur écurie, mais ce n'est évidemment pas le cas du Russe, qui apporte une manne financière non négligeable à Haas F1 Team via son père milliardaire, Dmitry.

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Il n'empêche que ce matin, en Italie, Mazepin est encore parti à la faute deux fois à la sortie du dernier virage, Rivazza, ce qui lui a valu de percuter le mur dans les ultimes instants de la séance. Mais lorsqu'il lui est demandé combien de tête-à-queue seraient "trop" de la part de Mazepin, le directeur d'équipe Günther Steiner préfère insister sur le fait que le rookie de 22 ans fait ses gammes.

"Donner un chiffre n'est pas seulement difficile, c'est impossible", estime Steiner. "Mais à Bahreïn, les conditions étaient très dures au niveau du vent. Et notre voiture était déjà très mauvaise avec le vent l'an dernier ; cela a provoqué quelques tête-à-queue, et Mick en a fait un en course également. Nous ne prévoyons pas les tête-à-queue, mais en même temps, cela fait partie de l'apprentissage. Je ne veux donc pas fixer de chiffre, de délai ou quoi que ce soit. Cela se résoudra tout seul, à mon avis."

un moment, il faudra réduire [les tête-à-queue], mais il fait de son mieux pour ça – et j'imagine qu'il en fait parfois un peu trop. Il faut qu'il trouve cette limite. Mais c'est à lui de la trouver, pas à nous. Nous pouvons l'aider à le faire, mais cela fait partie des choses que j'ai déjà dites : apprendre, c'est douloureux."

Il est vrai que Mazepin – comme les autres rookies néanmoins – n'a pu passer qu'une journée et demie au volant de son nouveau bolide lors des essais de pré-saison à Bahreïn. En revanche, il a également réalisé de nombreux tests privés avec Mercedes, engrangeant une précieuse expérience. De quoi lui donner un excès de confiance ? "Non, je pense que l'on tire des conclusions prématurées", tempère Steiner. "C'est la deuxième séance d'EL1 de la saison, vous savez, donc juger quelqu'un là-dessus, c'est un peu tôt."

"Bien sûr, il a fait quelques tête-à-queue à Bahreïn. Comme vous le dites, peut-être que ça reste difficile de passer de la F2 à la F1. Qu'il ait piloté la Mercedes l'an dernier ? Je pense qu'il a appris quelque chose, mais il doit aussi apprendre que notre voiture n'est pas aussi bonne qu'une Mercedes. Je suis très ouvert à ce sujet, je n'essaie pas de le cacher. C'est sûr que la Mercedes est un petit peu moins capricieuse que notre voiture…"

"Bref, je ne peux que répéter : nous sommes là, nous avons toute l'année pour apprendre. Espérons que nous n'allons pas faire des tête-à-queue toute l'année, mais nous sommes là [pour apprendre]. C'est ce que nous essayons de faire cette année." L'objectif de Haas pour 2021 n'a pas changé : endurer les performances difficiles en préparant la bascule réglementaire de 2022 avec ses deux pilotes débutants.

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