Mercedes a "une théorie" expliquant ses récentes difficultés
À la suite de ses contre-performances aux Grands Prix de Monaco et d'Azerbaïdjan, Mercedes a travaillé sur une théorie "très prometteuse" pouvant l'aider à redresser la barre.
Photo de: Andy Hone / Motorsport Images
Pour la première fois dans l'ère des moteurs V6 hybrides, Mercedes a récolté moins de dix points en deux courses. Dans cette traversée du désert selon les standards de l'écurie allemande, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas n'ont jamais eu un rythme suffisamment compétitif pour menacer Red Bull. Et les deux pilotes ont été minés par les problèmes techniques, dont un arrêt catastrophique à Monaco et l'activation surprise du "bouton magique" à Bakou.
En dépit de ces mauvaises performances, Mercedes serait d'ores et déjà au bout du tunnel. D'après le directeur de la technologie, Mike Elliott, les Champions du monde ont travaillé sur plusieurs théories afin d'expliquer cette baisse de forme. Et l'une d'entre elles a permis à Hamilton de se battre pour la pole position à Bakou !
"Nous avons abordé [le GP d'Azerbaïdjan] en sachant que nous allions avoir des problèmes, mais nous ne nous attendions pas à être dans cette position le vendredi", a-t-il expliqué, faisant référence à l'absence des deux Mercedes dans le top 10 au terme des EL2. "Nous avons mis en place une série de tests pour améliorer notre niveau de compréhension, et nous en avons tiré quelques théories, dont une très prometteuse."
"Malheureusement, ces tests ont eu lieu en EL3, après les longs relais. Donc nous avons trouvé du rythme pour les qualifications mais nous n'avons pas obtenu les meilleurs réglages pour la course en elle-même. C'est quelque chose que nous devons examiner pour optimiser les changements effectués, et ensuite les transposer sur les futurs week-ends de course où nous aurons des problèmes similaires. Ce qu'il faut aussi garder à l'esprit, c'est que [Bakou] et Monaco sont des cas particuliers. Nous croisons les doigts pour être dans une meilleure posture lors des prochaines courses."
Les pneumatiques ont joué un rôle particulièrement important dans le dénouement du Grand Prix d'Azerbaïdjan, la crevaison de Max Verstappen, leader, ayant entraîné la sortie du drapeau rouge dans les derniers kilomètres. Et Mercedes n'a pas été épargné également, non pas à cause du risque de crevaison mais à cause de la difficulté à mettre les gommes en température.
"Je pense que sur ce circuit, il est difficile de faire chauffer les pneus avant. C'est un circuit où vous devez vraiment être en confiance. Les murs sont très proches et si vous commettez une erreur, vous finissez dans le mur", a commenté Elliott. "Ces deux facteurs vont de pair parce qu'en vous rapprochant du mur parce que vous êtes confiant, alors vous ferez davantage chauffer des pneus. Si vous avez plus de chaleur dans les pneus, vous aurez un peu plus d'adhérence et vous pourrez aller plus vite. C'est un cercle vertueux."
"Je pense que Lewis a trouvé un petit truc en EL3 avec les réglages, cela l'a aidé à être plus à l'aise dans la voiture. Tout d'un coup, nous sommes passés d'une situation difficile à une situation où nous étions dans le groupe de tête, et Lewis en a profité tout au long des qualifications. Pour Valtteri, je pense qu'il n'a tout simplement pas trouvé ce brin de confiance pour entrer dans cette spirale positive."
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Voir aussi :
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires