Le niveau des Yamaha vendredi ? "Ce n'est pas la réalité" selon Rossi

Le pilote italien reste incrédule face aux bons résultats apparents de son équipe au cours de la première journée en Thaïlande.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Voir les deux Yamaha officielles au sommet de la feuille des temps, c’est suffisamment rare ces temps-ci pour être souligné. Maverick Viñales et Valentino Rossi ont en effet terminé en tête de la première séance d’essais libres sur le circuit de Buriram, avant de quelque peu rétrograder dans le top 10 lors des EL2.

On est tout de même loin de la catastrophe survenue en Aragón, où Rossi n’avait pas réussi à se positionner sur l’une des dix premières places donnant un accès direct à la Q2.

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Une bonne surprise

"La situation est un peu difficile parce qu’au final la moto est la même", a expliqué le Docteur après cette première journée en Thaïlande. "Mais aujourd’hui nous avons moins souffert, c’est clair. Donc c’est mieux."

"En Aragón c’était un désastre car nous n’avions aucun grip. Ici sur le papier nous sommes censés souffrir, mais aujourd’hui ce fut moins le cas que ce à quoi on s’attendait. Donc nous sommes un peu plus compétitifs."

Il est vrai que le tracé tout en accélérations et freinages de Buriram semble de prime abord défavorable aux M1. Mais la monte ce matin de gommes tendres a permis de magnifier, le temps d'une séance, les performances des machines japonaises.

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"Les EL1 ce matin ont été fantastiques car nous étions premier et deuxième, mais aussi parce que beaucoup de têtes d’affiche n’ont pas chaussé de nouveau pneu", a admis Rossi. "Donc je pense que ce n’est pas la réalité. Mais peu importe, nous pouvons rester dans le top 10 pour essayer d’aller directement en Q2 et d’avoir un meilleur rythme de course par rapport à Aragón, et obtenir un meilleur résultat."

Des pneus moins performants, mais plus endurants 

Malgré la monte du pneu tendre, et comme l'a souligné Marc Márquez, les temps au tour sont restés en deçà de ceux réalisés il y a huit mois lors des essais hivernaux.

Il faut dire que Michelin, qui apporte sur ce week-end asiatique quatre spécifications différentes du pneu arrière, a voulu fournir aux pilotes des gommes qui puissent tenir toute la distance d'un Grand Prix, quitte à sacrifier un peu de performance.

"Lors des tests aucun pneu n’était parvenu à boucler 25 tours", se souvient le numéro 46. "Pas juste nous, je parle de tout le monde. Les temps au tour ont été beaucoup plus rapides, mais après dix ou 12 tours le pneu a commencé à se dégrader. Donc ce n’était pas possible de courir avec ces gommes. Comme cela est arrivé sur d’autres pistes qui sont très exigeantes pour le pneu arrière, comme en Autriche, ils ont apporté un pneu qui est plus dur. Vous avez moins de performance, c’est un peu plus difficile de piloter mais il peut faire toute la course, donc je pense que c’est le bon choix."

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