Red Bull ira en Formule E si les règles moteur sont ratées

Selon Christian Horner, la Formule 1 devra répondre aux attentes des écuries et des fans sur le nouveau moteur hybride qui sera utilisé à partir de 2025 pour ne pas voir Red Bull et les autres constructeurs s'engager en Formule E.

L'arrière de la Red Bull RB16B

Photo de: Giorgio Piola

Au Grand Prix d'Autriche, la FIA et la F1 ont organisé une ultime réunion avec les principaux constructeurs dont Red Bull, qui exploitera le V6 de Honda l'an prochain, afin de tracer les grandes lignes du nouveau moteur hybride qui sera utilisé en catégorie reine à partir de 2025. Ces groupes propulseurs devraient comporter une plus grande partie électrique et utiliser des carburants durables.

Selon Christian Horner, la F1 doit saisir cette opportunité en faisant un bien meilleur travail que lors de l'écriture des règles sur les moteurs turbo hybrides actuels, jugés trop coûteux par les équipes et trop silencieux par les spectateurs. Le directeur de Red Bull Racing pense qu'il est essentiel que le facteur bruit soit pris en compte, car les fans ont besoin de retrouver les émotions des années V10 et V8 aux cris stridents.

"Les coûts du moteur actuel sont vraiment excessifs, nous n'y avons pas pensé lorsque ce moteur a été conçu", explique le Britannique. "Je pense qu'il y a une opportunité fantastique de faire quelque chose d'un peu différent pour ce qui pourrait être sans doute un moteur à la durée de vie de dix ans. Je pense qu'il doit susciter des émotions, être bruyant et, bien sûr, cocher les cases du développement durable. Mais je pense aussi qu'il doit être divertissant, sinon nous irons tous en Formule E. J'espère que nous parviendrons à créer quelque chose d'attrayant pour 2025 ou 2026, ce qui serait plus raisonnable."

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Un large panel a pris part aux réunions sur l'écriture des futures règles. Une excellente nouvelle d'après Horner, qui est convaincu qu'un maximum d'avis différents ne peut être que bénéfique. Au sujet du son émis par les futures unités de puissance, plusieurs solutions existent, par exemple la suppression du MGU-H ou encore les augmentations du régime maximal et du débit d'essence. 

"Je pense que le dialogue a été constructif", poursuit-il. "Pour l'avenir de la F1, il est important que nous trouvions la bonne solution, à la fois au niveau des coûts et du produit. Je pense donc que toutes les bonnes personnes sont impliquées dans la conversation, et qu'il est important de travailler collectivement pour le bien de la F1."

Le PDG de la catégorie reine, Stefano Domenicali, qui a présidé la réunion en Autriche, a franchi une "bonne étape" pour les besoins du championnat en 2025 et au-delà. Ainsi, il est d'ores déjà acté que le concept du moteur turbocompressé hybride est maintenu. "Bien sûr, l'hybride sera de la partie. À l'avenir, l'accent sera davantage mis sur l'hybridation du moteur. Les éléments les plus importants de ce moteur ne seront pas supprimés", a indiqué l'Italien.

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