Briatore prévient : Alpine ne jouera pas le podium avant 2027

Alors qu'Alpine est sous le coup d'un nouveau remaniement de sa direction et semble en passe d'abandonner son projet de moteur 2026, Flavio Briatore évoque un objectif modeste : "viser les podiums en 2027".

Esteban Ocon, Alpine A524

Quelques semaines après le retour officiel de Flavio Briatore à un poste de direction chez Alpine, en tant que conseiller exécutif, plusieurs décisions d'importance ont été prises et d'autres restent à confirmer. Dans un premier temps, il y eu la nomination, juste avant la trêve, d'Oliver Oakes en lieu et place de Bruno Famin à la tête d'Alpine F1. Puis, dans un second temps, il y a eu la titularisation de Jack Doohan aux côtés de Pierre Gasly pour la saison 2025.

L'abandon du projet moteur 2026, évoqué publiquement par les figures de l'écurie, n'a pas encore été validé mais semble désormais inéluctable, suscitant d'ailleurs l'incompréhension des représentants des salariés, qui ont fait parvenir à plusieurs médias, dont Motorsport.com, un dossier dans lequel ils ont demandé publiquement à Luca de Meo, le PDG du Groupe Renault, de revenir sur une décision attendue fin septembre.

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Sous l'impulsion de Briatore, Alpine se remet donc (encore) en ordre de bataille pour l'avenir : "Il faut revitaliser le système. Nous avons besoin d'un électrochoc", a-t-il ainsi expliqué à Zandvoort.

Mais pour quelle ambition ? Car s'il y a un dénominateur commun lors du troisième passage du Losange en tant que constructeur à part entière en Formule 1, que ce soit sous l'identité de Renault (2016-2020) ou d'Alpine (depuis 2021), c'est bien d'avoir fixé des objectifs relativement ambitieux sans pour autant démontrer une progression suffisamment franche pour y parvenir.

Sur ce sujet, Briatore se montre assez modeste avec comme objectif de rejouer les podiums lors de la seconde saison de la prochaine ère réglementaire : "Je vous demande d'être réalistes. Nous voulons viser des podiums en 2027. La situation que nous connaissons n'est pas idéale. Je vous dis la vérité, la F1 c'est très, très difficile en ce moment, parce que la concurrence est très rude. Nous avons six ou sept très bonnes écuries en F1. Il y a beaucoup d'équipes qui ont la possibilité de gagner."

"Nous devons être prêts pour affronter cette concurrence. Mais pour cela, nous devons travailler dur. Nous avons besoin du bon pilote, de la bonne équipe, du bon directeur technique, du bon manager. Il faut que tout fonctionne."

Avec Jonathan Noble

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